Dans un article paru la semaine dernière, Ivy Lynn Bourgeault,
titulaire de la chaire de recherche de l’IRSC-Santé Canada en politiques
relatives aux ressources humaines en santé à l’Université d’Ottawa et
directrice du Réseau canadien des ressources humaines en santé, examinait les
innovations et les pratiques prometteuses décrites dans le récent rapport, De l’innovation à l’action.
Mme Bourgeault s’interrogeait sur la manière dont ces
pratiques avaient été sélectionnées pour être appliquées à une plus grande
échelle afin d’améliorer globalement les soins de santé au Canada. A-t-on
choisi ces innovations à partir d’une approche fondée sur des données
scientifiques? Ces pratiques sont-elles réellement nouvelles et novatrices?
Nous avons élaboré un ensemble de critères et un cadre d’évaluation afin d’encadrer
l’identification de pratiques novatrices dont il a été démontré qu’elles
renforcent le système de soins de santé.
Notre cadre d’évaluation définit trois niveaux de pratiques
novatrices :
De pointe : les
pratiques pour lesquelles de nombreuses preuves montrent des répercussions
positives, une ample reconnaissance et une vaste mise en œuvre.
Prometteuses : les
pratiques à des stades intermédiaires de mise en œuvre, pour lesquelles il
existe certains résultats montrant des répercussions positives, peuvent être
reconnues en dehors de leur milieu d'origine et être appliquées ailleurs.
Émergentes : les
pratiques encore à un stade préliminaire de développement, pour lesquelles on
n'a guère recueilli de données sur les résultats, ou pas du tout, et qui
peuvent ne pas être très reconnues.
Ce cadre utilise comme critères d’évaluation les résultats et les
répercussions, la reconnaissance et l’applicabilité ainsi que la
transférabilité de la pratique.
Vous pouvez consulter l’ensemble du cadre d’évaluation et des critères sur notre site Web; et
restez à l’écoute pour ne pas manquer le lancement du Portail de l’innovation
en santé à l’automne.
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