Des chercheurs de l’Université de Victoria ont publié une édition augmentée du British Columbia Atlas of Wellness. Cet atlas décrit des indicateurs qui, selon les auteurs, mesurent les fondements d’une collectivité en santé – tels que l’exercice physique, le tabagisme, l’alimentation et les conditions de logement – pour tenter d’expliquer pourquoi certaines collectivités sont en meilleure santé que d’autres.
À l’aide de plus de 400 cartes, l’atlas établit un lien entre la santé, la richesse et la sagesse : les collectivités en meilleure santé ont tendance à être plus riches, à avoir un niveau d’instruction plus élevé, à mieux s’alimenter, à faire plus d’exercice et à moins fumer.
Dans un récent rapport, nous avons examiné comment les déterminants de la santé, par exemple le revenu, les études, les relations et le logement ont, à long terme, des répercussions sur les Canadiens. Nous avons constaté que les personnes qui ont les revenus les plus faibles risquent plus d’être atteintes de maladies chroniques comme le diabète, l’arthrite et les maladies du cœur, d’avoir une incapacité, de subir des hospitalisations, de souffrir mentalement, et de décéder prématurément. Les Canadiens dont les revenus sont les plus faibles ont deux fois plus tendance à utiliser les services de soins de santé que ceux dont les revenus sont les plus élevés – ce qui veut dire que des actions visant à influer sur les déterminants de la santé peuvent avoir des incidences notables sur les coûts du système de santé.
Les gouvernements doivent reconnaître que, pour réduire le fardeau qui pèse sur le système des soins de santé, nous devons trouver un plus juste équilibre entre les investissements dans le système des soins actifs et les investissements ciblant des facteurs comme ceux présentés ci-dessus, qui influencent notre état de santé. En outre, les gouvernements doivent changer de mode de raisonnement et de travail, puisque la responsabilité de la santé ne revient pas seulement aux ministères de la Santé, mais appartient plutôt aux gouvernements et à la société en général. Notre rapport traite de la façon dont les gouvernements peuvent (et certains le font déjà) s’orienter vers une approche pangouvernementale – c’est-à-dire la mobilisation de plusieurs ministères et paliers de gouvernement ainsi que d’autres secteurs de la société dans le but d’améliorer la santé.
La première édition de l’Atlas of Wellness de la C.-B. a paru en 2007. On peut consulter en ligne l’édition actuelle et l’édition précédente à www.geog.uvic.ca/wellness.
Mots Clés: Promotion de la santé, Atlas of Wellness
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