La responsabilité dans les soins de santé est devenue le mantra moderne des organisations de soins de santé à tous les échelons – des hôpitaux locaux en passant par les autorités régionales de santé jusqu’aux ministères provinciaux de la Santé. L’objectif consiste à s’assurer que les Canadiens ont un accès égal aux services de santé en temps utile et dans le bon milieu, avec l’expertise adéquate pour répondre aux besoins du patient. Si cela peut sembler simple à première vue, les défis de répondre aux exigences de la responsabilité sont nombreux et complexes.
Dans une avancée significative au Canada, les ministres provinciaux de la Santé soulignent maintenant la valeur et le rôle des GPC pour ce qui est d’améliorer la cohérence et de définir quels organismes de soins de santé seront responsables de la prestation des services. Les Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC sont un exemple probant de l’incidence potentielle des lignes directrices sur la responsabilité aux échelles provinciale et régionale ainsi que des programmes. Les recommandations sont décrites dans la vidéo 3 de la série visuelle du Conseil de la santé sur les GPC.
Les Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC ont été élaborées grâce à un partenariat entre le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires et la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Avant l’élaboration de la ligne directrice en 2006, les cliniciens au Canada consultaient les lignes directrices d’autres pays, et la normalisation était insuffisante, même à l’intérieur d’une même ville ou organisation. Aujourd’hui, elles sont devenues la ressource incontournable pour tous les programmes d’AVC au Canada et pour beaucoup de fournisseurs de soins de l’AVC à l’échelle internationale. L’adoption rapide de ces lignes directrices a entraîné d’importants changements mesurables dans les systèmes ainsi que des améliorations des soins aux victimes d’AVC et des résultats de santé des patients.
Une innovation clé dans l’élaboration des lignes directrices sur l’AVC consistait en l’inclusion d’une série de mesures du rendement reliées directement aux recommandations fondées sur des faits probants. Au moment de la publication de la ligne directrice, il ne semblait pas y avoir d’autre GPC publié comprenant aussi directement des indicateurs de rendement. Les GPC sur l’AVC informent les fournisseurs de soins sur ce qu’ils devraient faire, et les mesures de rendement les informent sur le degré d’efficacité de leur prestation de ces soins. Ces indicateurs sont bien définis dans notre Manuel sur la mesure du rendement (www.strokebestpractices.ca). Ces indicateurs de rendement clés ont formé la base de notre audit national de l’AVC pendant l’exercice budgétaire 2008-2009. Lorsque les résultats de l’audit ont été publiés, les décideurs et les administrateurs des systèmes ont pu les évaluer par rapport aux lignes directrices et déceler les services où le rendement était satisfaisant, ainsi que les secteurs où s’imposaient des initiatives d’amélioration de la qualité. Depuis la publication du rapport intitulé Qualité des soins de l’AVC au Canada en 2011, on a créé plusieurs nouvelles unités d’AVC, réduit le délai entre l’arrivée à l’hôpital et l’injection de médicaments qui dissolvent les caillots, et plus de patients ont accès aux traitements de prévention de l’AVC. De plus, les données ont mené à l’établissement des repères nationaux et régionaux pour la prestation de soins de l’AVC au Canada. Les fournisseurs de soins disposent maintenant d’un mécanisme qui leur permet d’évaluer leur prestation de soins en fonction de repères et de cibles validés.
L’intégration des mesures de rendement à l’échelle d’un GPC, quel qu’il soit, est utile et n’exige pas de ressources importantes. La décision à cet égard doit être prise avant que des recherches sur les faits probants soient effectuées, de sorte que l’on puisse mener simultanément des recherches sur les questions clés concernant les indicateurs de rendement.
Aujourd’hui, rédiger et diffuser des lignes directrices ne suffit plus. Ce n’est qu’une partie de la responsabilité des groupes auteurs de lignes directrices, surtout lorsque ces dernières définissent la nature de la responsabilité des soins. Il faut y intégrer des mesures de rendement qui permettent de déterminer l’efficacité des soins; du matériel pédagogique qui aidera les cliniciens à apprendre « comment » fournir les soins décrits dans les lignes directrices et des instructions sur la façon de mesurer ces soins. Enfin, le tout doit comprendre des stratégies efficaces de diffusion qui vont au-delà de la simple publication des lignes directrices.
Dans une avancée significative au Canada, les ministres provinciaux de la Santé soulignent maintenant la valeur et le rôle des GPC pour ce qui est d’améliorer la cohérence et de définir quels organismes de soins de santé seront responsables de la prestation des services. Les Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC sont un exemple probant de l’incidence potentielle des lignes directrices sur la responsabilité aux échelles provinciale et régionale ainsi que des programmes. Les recommandations sont décrites dans la vidéo 3 de la série visuelle du Conseil de la santé sur les GPC.
Les Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC ont été élaborées grâce à un partenariat entre le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires et la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. Avant l’élaboration de la ligne directrice en 2006, les cliniciens au Canada consultaient les lignes directrices d’autres pays, et la normalisation était insuffisante, même à l’intérieur d’une même ville ou organisation. Aujourd’hui, elles sont devenues la ressource incontournable pour tous les programmes d’AVC au Canada et pour beaucoup de fournisseurs de soins de l’AVC à l’échelle internationale. L’adoption rapide de ces lignes directrices a entraîné d’importants changements mesurables dans les systèmes ainsi que des améliorations des soins aux victimes d’AVC et des résultats de santé des patients.
Une innovation clé dans l’élaboration des lignes directrices sur l’AVC consistait en l’inclusion d’une série de mesures du rendement reliées directement aux recommandations fondées sur des faits probants. Au moment de la publication de la ligne directrice, il ne semblait pas y avoir d’autre GPC publié comprenant aussi directement des indicateurs de rendement. Les GPC sur l’AVC informent les fournisseurs de soins sur ce qu’ils devraient faire, et les mesures de rendement les informent sur le degré d’efficacité de leur prestation de ces soins. Ces indicateurs sont bien définis dans notre Manuel sur la mesure du rendement (www.strokebestpractices.ca). Ces indicateurs de rendement clés ont formé la base de notre audit national de l’AVC pendant l’exercice budgétaire 2008-2009. Lorsque les résultats de l’audit ont été publiés, les décideurs et les administrateurs des systèmes ont pu les évaluer par rapport aux lignes directrices et déceler les services où le rendement était satisfaisant, ainsi que les secteurs où s’imposaient des initiatives d’amélioration de la qualité. Depuis la publication du rapport intitulé Qualité des soins de l’AVC au Canada en 2011, on a créé plusieurs nouvelles unités d’AVC, réduit le délai entre l’arrivée à l’hôpital et l’injection de médicaments qui dissolvent les caillots, et plus de patients ont accès aux traitements de prévention de l’AVC. De plus, les données ont mené à l’établissement des repères nationaux et régionaux pour la prestation de soins de l’AVC au Canada. Les fournisseurs de soins disposent maintenant d’un mécanisme qui leur permet d’évaluer leur prestation de soins en fonction de repères et de cibles validés.
L’intégration des mesures de rendement à l’échelle d’un GPC, quel qu’il soit, est utile et n’exige pas de ressources importantes. La décision à cet égard doit être prise avant que des recherches sur les faits probants soient effectuées, de sorte que l’on puisse mener simultanément des recherches sur les questions clés concernant les indicateurs de rendement.
Aujourd’hui, rédiger et diffuser des lignes directrices ne suffit plus. Ce n’est qu’une partie de la responsabilité des groupes auteurs de lignes directrices, surtout lorsque ces dernières définissent la nature de la responsabilité des soins. Il faut y intégrer des mesures de rendement qui permettent de déterminer l’efficacité des soins; du matériel pédagogique qui aidera les cliniciens à apprendre « comment » fournir les soins décrits dans les lignes directrices et des instructions sur la façon de mesurer ces soins. Enfin, le tout doit comprendre des stratégies efficaces de diffusion qui vont au-delà de la simple publication des lignes directrices.
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