Don Newsham est le chef de la direction de COACH : Association canadienne de l’informatique de la santé.
Quel que soit votre mot composé préféré quand il s’agit de technologie et de soins de santé, il est grand besoin d’intégrer les services de cybersanté, de télésanté et de santé mobile afin de cibler des informations exactes, opportunes, exhaustives et accessibles, toutes centrées sur le patient et ses prestateurs de soins de santé et toutes à leur service. La télésanté est l’une de ces assises essentielles; elle a grandi et se trouve prête à devenir cette partie intégrante de la prestation de soins à distance.
Je n’arrête pas de m’émerveiller, dans notre monde fou d’appareils, des statistiques d’utilisation. Des si souvent cités 6 milliards de téléphones cellulaires dans le monde, aux 15 milliards d’appareils connectés aux réseaux d’ici 2015, en passant par les 62 % de médecins de soins primaires équipés d’un téléphone intelligent (et dont 80 % l’utilisent pour des raisons professionnelles), il semble qu’« Apportez votre appareil » soit toute une réalité du travail, où que vous soyez. [Toutes ces statistiques sont tirées de présentations du Forum on Emerging Technologies, organisé au printemps 2012 par COACH et la BC Health Information Management Professionals Society (BCHIMPS). Quelles que soient les statistiques auxquelles vous croyez, notre monde électronique avance de façon prodigieuse.
Au Canada, la télésanté à elle seule dispose de statistiques d’utilisation impressionnantes. Nous sommes le milieu idéal où utiliser pour nos régions, nos collectivités et nos populations rurales et éloignées, les technologies de l’Internet et les nombreux dispositifs pris en charge par la télésanté. Le Réseau de télémédecine de l’Ontario (RTO) obtient d’excellents résultats dans la prestation de services cliniques à distance dans toute la province, de même que bien d’autres programmes de télésanté provinciaux, à l’est comme à l’ouest. Mais que deviennent toutes ces bonnes données capturées pendant telle session clinique? Et qu’est-ce qui arrive quand le patient retourne chez lui? Comment le prestateur de soins de santé sait-il ce qui est arrivé quatre consultations virtuelles plus tôt?
Comme certains des chefs de file de la télésanté embrassent la virtualité d’une grande partie de notre utilisation des technologies de la santé et de ses dossiers électroniques associés, il me semble évident qu’il nous faut, et c’est déjà commencé, faire converger nos plateformes de cybersanté, nos appareils de santé mobile et nos services de télésanté. Et nous devons toujours partir d’abord du point de vue du patient.
Que se passe-t-il si je suis à Fort Severn, une collectivité des Premières nations sur la baie d’Hudson, et la plus au nord de l’Ontario, et que j’ai besoin de résoudre un problème majeur de diabète (remarque : cela m’est arrivé avec KO Telemedicine). Oui, je pourrais prendre l’avion pour Sioux Lookout, puis pour Thunder Bay, pour faire une évaluation clinique des ecchymoses et de l’engourdissement de mes extrémités. Mais la clinique de soins locale a un excellent accès télésanté aux spécialistes « dans le Sud », et on peut me faire rapidement une évaluation et un traitement. Donc le patient reste à Fort Severn, reçoit des informations à jour sur ses niveaux de glycémie, avec un suivi fréquent de ces niveaux pendant les prochains jours. Comme il vit hors de la ville, avec des difficultés de transport à cause de la débâcle printanière – d’accord, le scénario va un peu loin, ici, mais attendez – il apporte chez lui un glucomètre qui se connecte à son iPhone et envoie ses taux de glycémie trois fois par jour au spécialiste équipé d’un système DMI, et des photos de ses ecchymoses à l’iPad du spécialiste. Trois jours plus tard, les taux sont revenus à la normale et les ecchymoses et l’engourdissement diminuent. Le spécialiste, qui communique chaque jour par courriel, envoie une fiche de soins au dossier médical informatisé (DMI) de l’omnipraticien et fixe un rendez-vous lors de la prochaine visite de celui-ci dans la collectivité, la semaine suivante; la santé du patient continue de s’améliorer.
Ce scénario, certes tiré par les cheveux, donne une démonstration de l’utilisation de toutes les technologies de la cybersanté (DMI, prise de rendez-vous, fiches de données cliniques des analyses et photos), de la santé mobile (connexion de l’iPhone au glucomètre et aux appareils du médecin, dont son iPad et son BlackBerry pour donner suite aux taux du soir), et de la télésanté (interaction directe avec le spécialiste à partir d’une clinique communautaire éloignée). Mais, dans la réalité et dans les interactions réelles des soins de santé, ceci ne fonctionne qu’avec un ensemble de services, de données et de technologies intégrés. Oubliez l’un de ces services électroniques, et le flux des soins au patient s’interrompt.
La télésanté a besoin de la capacité d’information des solutions de la cybersanté et des plateformes des systèmes de dossiers de santé électroniques actuellement mis en place dans les provinces et territoires partout au Canada. La vision commune inspirée par Inforoute santé du Canada et mise à l’œuvre dans nos secteurs de compétence comprend pleinement les soins de santé à distance – la télésanté. Et la télésanté doit intégrer d’une manière structurée et normalisée la capture et l’échange de données que les DMI des prestateurs peuvent recevoir. De même, la connectivité des appareils mobiles à ces plateformes, que ce soient des dispositifs de télésoins à domicile ou des appareils personnels, doit être résolue d’une façon interexploitable et sécuritaire.
Je n’ai aucun doute que de nombreux professionnels de l’informatique de la santé, dans les hôpitaux, les régions, les cliniques ou les organisations de fournisseurs, ont atteint ou planifient d’atteindre ce niveau d’intégration dès maintenant. Nous avons besoin de cette intégration, universellement mise en place et adoptée partout au Canada. Je suis ravi que les dirigeants de notre communauté de la télésanté aient déjà reconnu, conceptualisé et commencé à fournir des solutions intégrées pour répondre aux besoins des patients qui se trouvent à une distance quelconque de leur prestateur de soins de santé. Je suis plus que satisfait que COACH se soit doté d’un forum de télésanté (CTF) qui offre une direction, des formations et des services pour la promotion de la mise en pratique et l’adoption de la télésanté au Canada. Nous avons les bases de la cybersanté, de la télésanté et de la santé mobile, et nous nous dirigeons maintenant vers un soutien intégré des soins de santé, dans lequel ces technologies sont totalement unifiées et adoptées pour tous les services et les informations concernant les patients, ce qui permet de transformer et de viabiliser les soins de santé de ce grand pays.
Au Canada, la télésanté à elle seule dispose de statistiques d’utilisation impressionnantes. Nous sommes le milieu idéal où utiliser pour nos régions, nos collectivités et nos populations rurales et éloignées, les technologies de l’Internet et les nombreux dispositifs pris en charge par la télésanté. Le Réseau de télémédecine de l’Ontario (RTO) obtient d’excellents résultats dans la prestation de services cliniques à distance dans toute la province, de même que bien d’autres programmes de télésanté provinciaux, à l’est comme à l’ouest. Mais que deviennent toutes ces bonnes données capturées pendant telle session clinique? Et qu’est-ce qui arrive quand le patient retourne chez lui? Comment le prestateur de soins de santé sait-il ce qui est arrivé quatre consultations virtuelles plus tôt?
Comme certains des chefs de file de la télésanté embrassent la virtualité d’une grande partie de notre utilisation des technologies de la santé et de ses dossiers électroniques associés, il me semble évident qu’il nous faut, et c’est déjà commencé, faire converger nos plateformes de cybersanté, nos appareils de santé mobile et nos services de télésanté. Et nous devons toujours partir d’abord du point de vue du patient.
Que se passe-t-il si je suis à Fort Severn, une collectivité des Premières nations sur la baie d’Hudson, et la plus au nord de l’Ontario, et que j’ai besoin de résoudre un problème majeur de diabète (remarque : cela m’est arrivé avec KO Telemedicine). Oui, je pourrais prendre l’avion pour Sioux Lookout, puis pour Thunder Bay, pour faire une évaluation clinique des ecchymoses et de l’engourdissement de mes extrémités. Mais la clinique de soins locale a un excellent accès télésanté aux spécialistes « dans le Sud », et on peut me faire rapidement une évaluation et un traitement. Donc le patient reste à Fort Severn, reçoit des informations à jour sur ses niveaux de glycémie, avec un suivi fréquent de ces niveaux pendant les prochains jours. Comme il vit hors de la ville, avec des difficultés de transport à cause de la débâcle printanière – d’accord, le scénario va un peu loin, ici, mais attendez – il apporte chez lui un glucomètre qui se connecte à son iPhone et envoie ses taux de glycémie trois fois par jour au spécialiste équipé d’un système DMI, et des photos de ses ecchymoses à l’iPad du spécialiste. Trois jours plus tard, les taux sont revenus à la normale et les ecchymoses et l’engourdissement diminuent. Le spécialiste, qui communique chaque jour par courriel, envoie une fiche de soins au dossier médical informatisé (DMI) de l’omnipraticien et fixe un rendez-vous lors de la prochaine visite de celui-ci dans la collectivité, la semaine suivante; la santé du patient continue de s’améliorer.
Ce scénario, certes tiré par les cheveux, donne une démonstration de l’utilisation de toutes les technologies de la cybersanté (DMI, prise de rendez-vous, fiches de données cliniques des analyses et photos), de la santé mobile (connexion de l’iPhone au glucomètre et aux appareils du médecin, dont son iPad et son BlackBerry pour donner suite aux taux du soir), et de la télésanté (interaction directe avec le spécialiste à partir d’une clinique communautaire éloignée). Mais, dans la réalité et dans les interactions réelles des soins de santé, ceci ne fonctionne qu’avec un ensemble de services, de données et de technologies intégrés. Oubliez l’un de ces services électroniques, et le flux des soins au patient s’interrompt.
La télésanté a besoin de la capacité d’information des solutions de la cybersanté et des plateformes des systèmes de dossiers de santé électroniques actuellement mis en place dans les provinces et territoires partout au Canada. La vision commune inspirée par Inforoute santé du Canada et mise à l’œuvre dans nos secteurs de compétence comprend pleinement les soins de santé à distance – la télésanté. Et la télésanté doit intégrer d’une manière structurée et normalisée la capture et l’échange de données que les DMI des prestateurs peuvent recevoir. De même, la connectivité des appareils mobiles à ces plateformes, que ce soient des dispositifs de télésoins à domicile ou des appareils personnels, doit être résolue d’une façon interexploitable et sécuritaire.
Je n’ai aucun doute que de nombreux professionnels de l’informatique de la santé, dans les hôpitaux, les régions, les cliniques ou les organisations de fournisseurs, ont atteint ou planifient d’atteindre ce niveau d’intégration dès maintenant. Nous avons besoin de cette intégration, universellement mise en place et adoptée partout au Canada. Je suis ravi que les dirigeants de notre communauté de la télésanté aient déjà reconnu, conceptualisé et commencé à fournir des solutions intégrées pour répondre aux besoins des patients qui se trouvent à une distance quelconque de leur prestateur de soins de santé. Je suis plus que satisfait que COACH se soit doté d’un forum de télésanté (CTF) qui offre une direction, des formations et des services pour la promotion de la mise en pratique et l’adoption de la télésanté au Canada. Nous avons les bases de la cybersanté, de la télésanté et de la santé mobile, et nous nous dirigeons maintenant vers un soutien intégré des soins de santé, dans lequel ces technologies sont totalement unifiées et adoptées pour tous les services et les informations concernant les patients, ce qui permet de transformer et de viabiliser les soins de santé de ce grand pays.
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