Hugh B. MacLeod est directeur général de l’Institut canadien pour la sécurité des patients. Il s’intéresse à la réflexion sur les systèmes et l’intégration, à la viabilité et aux cultures organisationnelles qui favorisent une performance élevée.
La restructuration d’un système de soins de santé, avec ses propriétés organiques complexes, ses puissants groupes d’intérêt et ses manœuvres politiciennes, est beaucoup plus exigeante que la transformation des secteurs automobile, immobilier et financier réunis. Ajoutez à cela un paysage où une multitude d’acteurs font la promotion de nombreux indicateurs qui entrent en concurrence et brouillent le système, au lieu de nous aider à nous instruire et à nous améliorer.
La récente catastrophe financière mondiale a suscité un nouveau type de conversations au sein des conseils d’administration, où l’on parle de rendement des investissements, de résultats et non de production, de consumérisme, d’éthique, de codes de déontologie, de transparence publique, de points de référence, d’amélioration de la qualité, de gestion du risque, de validation par des tiers, de récompenses et de conséquences, etc.
Dans les soins de santé, l’attention devrait se porter sur des sphères communes, où se crée de la valeur réelle, telles la transparence, la réduction des variations, une plus grande coordination dans l’ensemble du continuum des soins, l’utilisation des données probantes et l’obligation qu’ont les citoyens eux-mêmes de ne pas abuser du système. Des rapports publics produits à partir d’un ensemble d’indicateurs comparables provoqueront des discussions indispensables et soulèveront des questions importantes : Faisons-nous bon usage de notre argent? Quels sont les résultats de santé pour ces investissements? Pourquoi de tels écarts de performance dans les soins, les dépenses et les résultats par province, par zone géographique? Les responsables politiques et les bailleurs de fonds doivent s’assurer que les présupposés sous-jacents à leurs plans à long terme pour les soins de santé cadrent à la fois avec l’économie réelle du marché et avec les résultats de la performance en soins de santé des organisations prestatrices.
Les Canadiens méritent un système de santé réactif et responsable – c’est-à-dire un système de soins de santé qui évalue les progrès, mesure la qualité, la performance ou l’expérience vécue par le patient, et partage les savoirs.
Il est important de reconnaître le rôle que des partenariats entre de nombreuses organisations nationales et provinciales ou territoriales jouent dans la recherche d’un système de santé plus sécuritaire. Agrément Canada, l’Institut pour l’utilisation sécuritaire des médicaments, l’Institut canadien d’information sur la santé, l’Inforoute santé du Canada, l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, les conseils de la qualité provinciaux, le Conseil canadien de la santé, etc. se consacrent à aider des organisations et leurs homologues à améliorer la sécurité des soins de santé. Ces partenariats favorisent un effort concerté qui minimise les doubles emplois et promeut ce qu’il y a de mieux en ce qui a trait à la sécurité des patients.
Grâce à ces relations de collaboration, la mise en œuvre d’initiatives clés s’intensifie, assurant ainsi que les patients n’ont pas à attendre trop longtemps pour voir des résultats.
La restructuration d’un système de soins de santé, avec ses propriétés organiques complexes, ses puissants groupes d’intérêt et ses manœuvres politiciennes, est beaucoup plus exigeante que la transformation des secteurs automobile, immobilier et financier réunis. Ajoutez à cela un paysage où une multitude d’acteurs font la promotion de nombreux indicateurs qui entrent en concurrence et brouillent le système, au lieu de nous aider à nous instruire et à nous améliorer.
La récente catastrophe financière mondiale a suscité un nouveau type de conversations au sein des conseils d’administration, où l’on parle de rendement des investissements, de résultats et non de production, de consumérisme, d’éthique, de codes de déontologie, de transparence publique, de points de référence, d’amélioration de la qualité, de gestion du risque, de validation par des tiers, de récompenses et de conséquences, etc.
Dans les soins de santé, l’attention devrait se porter sur des sphères communes, où se crée de la valeur réelle, telles la transparence, la réduction des variations, une plus grande coordination dans l’ensemble du continuum des soins, l’utilisation des données probantes et l’obligation qu’ont les citoyens eux-mêmes de ne pas abuser du système. Des rapports publics produits à partir d’un ensemble d’indicateurs comparables provoqueront des discussions indispensables et soulèveront des questions importantes : Faisons-nous bon usage de notre argent? Quels sont les résultats de santé pour ces investissements? Pourquoi de tels écarts de performance dans les soins, les dépenses et les résultats par province, par zone géographique? Les responsables politiques et les bailleurs de fonds doivent s’assurer que les présupposés sous-jacents à leurs plans à long terme pour les soins de santé cadrent à la fois avec l’économie réelle du marché et avec les résultats de la performance en soins de santé des organisations prestatrices.
Les Canadiens méritent un système de santé réactif et responsable – c’est-à-dire un système de soins de santé qui évalue les progrès, mesure la qualité, la performance ou l’expérience vécue par le patient, et partage les savoirs.
Il est important de reconnaître le rôle que des partenariats entre de nombreuses organisations nationales et provinciales ou territoriales jouent dans la recherche d’un système de santé plus sécuritaire. Agrément Canada, l’Institut pour l’utilisation sécuritaire des médicaments, l’Institut canadien d’information sur la santé, l’Inforoute santé du Canada, l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, les conseils de la qualité provinciaux, le Conseil canadien de la santé, etc. se consacrent à aider des organisations et leurs homologues à améliorer la sécurité des soins de santé. Ces partenariats favorisent un effort concerté qui minimise les doubles emplois et promeut ce qu’il y a de mieux en ce qui a trait à la sécurité des patients.
Grâce à ces relations de collaboration, la mise en œuvre d’initiatives clés s’intensifie, assurant ainsi que les patients n’ont pas à attendre trop longtemps pour voir des résultats.
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