Le nouveau rapport du Conference
Board du Canada, Home and community
care in Canada: An economic footprint, évalue les répercussions économiques des soins à domicile et
communautaires au Canada. Il met en lumière les conséquences du double travail
fait par les employés, en tant qu’aidants familiaux, sur les entreprises et
présente les retombées financières potentielles d’un transfert des soins en
établissements vers des soins à domicile. Selon ce rapport, les dépenses
totales en soins à domicile et communautaires en 2010 sont évaluées entre
8,9 milliards $ et 10,5 milliards $, ce qui représente
environ 5 % du total des dépenses de santé au Canada. Toujours selon les
évaluations, approximativement 3 millions de Canadiens ont fourni des
soins sans être rémunérés, à divers niveaux, en 2007 – ce qui représentait
plus de 1,5 milliard d’heures de soutien à domicile et communautaires.
Les recherches sur le rapport
coût-efficacité des programmes intégrés de soins à domicile faciliteraient
l’élaboration des politiques et l’amélioration des soins aux aînés, car il y a
un vrai manque de données récentes dans ce domaine.
Le Conference Board du Canada a
fourni d’importants renseignements aux gouvernements, aux décideurs de
politiques et au public quant aux retombées financières d’une population
vieillissante qui veut être soignée à domicile. Son rapport fait écho à nos
conclusions montrant que les aidants familiaux fournissent le plus grand
pourcentage des soins, mais que leur détresse peut avoir des répercussions
économiques supplémentaires.
Les gouvernements canadiens
reconnaissent que le vieillissement de la population, accompagné d’une hausse
des coûts des soins de santé, exige un recentrage sur les soins à domicile et
communautaires. Nous avons présenté des pratiques novatrices dans notre rapport, qui donnent des exemples de
politiques et de programmes efficaces de soins à domicile. Nous encourageons
les autres intervenants à adapter et à élargir les solutions qui s’avèrent déjà
fructueuses pour que les aînés et leurs aidants familiaux puissent vivre en
santé, dans le confort de leur domicile.
Par : Shilpi Majumder, responsable des politiques, Conseil canadien
de la santé
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