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20 octobre 2011

Félicitations à la C.-B. de l’accord historique visant à améliorer les services de santé aux Premières nations

Nous tenons à féliciter la B.C. First Nations Health Society, le B.C. First Nations Health Council et les ministères fédéral et provincial de la Santé de l’accord historique qui permettra le transfert de la responsabilité des services de santé pour les Premières nations à un organisme nouvellement créé.

L’accord indique que le nouvel organisme sera responsable des programmes dispensés dans les réserves, comme pour les soins primaires, la santé mentale, la santé maternelle et infantile, et la toxicomanie. L’organisme travaillera en collaboration avec les régies de santé établies en C.-B. pour veiller à l’intégration des connaissances et des pratiques culturelles des Premières nations à leurs services de santé.

Nous sommes heureux de voir que cet accord fait écho à certaines des conclusions et des recommandations de notre récent rapport sur la santé des Autochtones. Ce rapport a montré le manque d’orientation des politiques de financement des services de santé pour les Autochtones sur la prévention et la santé de la communauté. Il a aussi souligné que la médecine occidentale a tendance à considérer les questions de santé de manière isolée et non pas comme le résultat d’un équilibre entre les aspects physiques, spirituels et émotionnels de la santé. Il est donc important pour les communautés autochtones, qui connaissent leurs besoins et qui savent quels programmes sont fructueux, de prendre en mains la responsabilité de leurs propres services de santé.

Regardez cette vidéo sur la signature de l’accord en territoire Squamish, à Vancouver-Ouest, C.-B.


Une fois de plus, félicitations à toutes les parties prenantes. Nous sommes impatients de voir les résultats de cet accord.

Mots Clés: Santé des Autochtones

14 octobre 2011

La participation des patients aux soins de santé primaires : Quelles sont les prochaines étapes?

Kathryn achève sa maîtrise en sciences avec spécialisation en épidémiologie et en biostatistique, à l’Université Western Ontario, et s’intéresse plus particulièrement aux expériences vécues en soins de santé primaires par les patients atteints de fatigue. Puis, elle compte faire un doctorat qui portera principalement sur les soins axés sur le patient, les dossiers de santé électroniques et les répercussions de ces facteurs sur la durabilité du système canadien de santé. Après, elle espère concilier cette recherche avec l’exercice de la profession médicale. Kathryn s’est classée première au Prix de l’innovation en santé du Conseil, dans la catégorie des participations individuelles, en 2010. L’an dernier, elle a été étudiante-ambassadrice pour ce Prix.

 Parvenir à un système de soins de santé axés sur le patient repose sur une interaction dynamique d’attentes, de catalyseurs et de résultats souhaités – dont beaucoup ont été identifiés dans le récent rapport du Conseil canadien de la santé intitulé « Quelle part les Canadiens prennent-ils à leurs soins de santé primaires? ». Les changements ou les éléments requis pour arriver à un système de soins de santé axés sur le patient (à la fois du point de vue du patient et du point de vue du prestateur, comme indiqué dans le rapport du Conseil de la santé), semblent fort raisonnables, surtout quand on considère les dividendes promis. L’intégration réussie de l’approche axée sur le patient à notre système actuel de soins de santé sera bénéfique non seulement aux professionnels et aux consommateurs de soins, mais en fin de compte à la durabilité du système. Toutefois, en tant que consommatrice actuelle de soins de santé et de futur médecin de famille, je crois qu’il ne sera pas simple de réussir à faire de la participation des patients un élément complètement intégré à la culture de la médecine des soins primaires.

La doctrine d’un médecin de famille dispensant des soins axés sur le patient doit être complète et adoptée par tous les praticiens pour vraiment passer d’un système où les soins sont « administrés à » un patient soumis, qui accepte les soins, à un système où les soins sont dispensés en partenariat actif avec le consommateur mobilisé. On sait que le partage du processus décisionnel est un élément essentiel de ce que les patients appellent « des soins efficaces axés sur le patient », mais ce processus repose sur un équilibre fort délicat entre l’expertise clinique du médecin de famille et les opinions et les souhaits personnels de son patient. De plus, chaque patient doit être « habitué » ou capable de prendre une part active à chaque visite pour que chaque visite de soins primaires soit productive et réponde à ses besoins, soit adaptée à ses objectifs actuels, et mène à une prochaine étape d’amélioration ou de prestation des soins. Il ne fait aucun doute que ce changement de culture doit se produire à la fois parmi les médecins et parmi les patients pour entraîner les effets les plus durables et les résultats les plus positifs.

Les jeunes futurs médecins de famille tentent de déterminer comment traduire en actions novatrices toutes les connaissances acquises lors des recherches. Personnellement, je serais inspirée par « le déploiement » des pratiques exemplaires actuellement entrepris et par l’adoption des approches les plus pertinentes dans chaque pratique médicale de soins primaires partout au pays. Toutefois, jusqu’à ce que ces mesures s’avèrent possibles ou plausibles, l’approche la plus pratique et la plus efficace est peut-être celle qui ressort de certaines mesures d’action répertoriées dans le rapport – par exemple, tout simplement donner aux patients la possibilité de poser des questions ou les aider à coordonner leurs soins avec les services de spécialistes. Apparemment, la question n’a pas été posée quant aux prochains pas à faire pour « déployer » un système de santé axé sur le patient dans les centres de soins primaires partout au Canada. Mais peu importe si de nombreux petits pas sont à faire ou si un saut gigantesque s’impose, ce qui m’intéresse quant à l’avenir de la médecine des soins primaires au Canada, c’est un changement enthousiaste de culture axé sur la participation réussie des patients.

Mots Clés: Soins de santé primaires, Participation des Patients

7 octobre 2011

L’Académie canadienne des sciences de la santé se penche sur les orientations de la réforme du système de santé au Canada

Le 15 septembre dernier, nous étions à Ottawa, au forum annuel de l’Académie canadienne des sciences de la santé, intitulé « Smarter Caring for a Healthier Canada: Embracing System Innovation. » Le discours principal a été prononcé par Brian Golden (Rotman School of Management), qui a exposé ses idées sur les orientations de la réforme du système de santé au Canada. Suivaient quatre tables rondes dont les thèmes étaient Équité, Efficacité, Durabilité et Communauté.   

Le groupe d’experts traitant de l’équité a expliqué comment, par la réforme du système, on pourrait avoir raison des iniquités actuelles en matière de santé, d’accès aux soins et de résultats de santé.   
Participants : Nancy Edwards (Université d’Ottawa), Margo Greenwood (Centre national de collaboration de la santé autochtone), Louise Nasmith (Université de la Colombie-Britannique)

Les spécialistes chargés du thème de l’efficacité ont fait part de leurs réflexions sur la façon d’améliorer le rendement du système de soins de santé par le recours à la planification stratégique et à l’utilisation des technologies de l’information; ils ont aussi indiqué comment protéger la confidentialité des renseignements personnels dans le contexte de ces nouvelles technologies de l’information.
Participants : Dr Jack Kitts (chef de la direction, Hôpital d’Ottawa et président du Conseil canadien de la santé), Patricia Kosseim (Bureau du Commissaire à la protection de la vie privée du Canada), Bartha Knoppers (Université McGill), Robyn Tamblyn (Université McGill)

Les participants à la table ronde sur la durabilité ont fait passer collectivement le message que la durabilité va au-delà des dimensions financières et que pour maîtriser les coûts, il faudrait des politiques plus avisées.
Participants : Don Drummond (ancien économiste en chef, Groupe financier TD), Jeremiah Hurley (Université McMaster), Kevin McNamara (sous-ministre de la Santé et du Mieux-être de la Nouvelle-Écosse), Pierre-Gerlier Forest (ancien expert scientifique en chef, Santé Canada)

Enfin, les experts réunis pour parler de la communauté ont exprimé leurs points de vue sur les débats de cette journée, soulignant des aspects de la réforme des soins de santé que n’avaient peut-être pas perçus les autres groupes.   
Participants : Cindy Blackstock (First Nations Child and Family Caring Society of Canada), Sharon Soholzberg-Gray (ancienne présidente de l’Association canadienne des soins de santé), Anne Snowdon (Centre Ivey pour l’innovation en santé) et André Picard (Globe and Mail)

Le Dr Jeff Turnbull (président sortant, Association médicale canadienne) a présenté sa conception d’un nouveau système de santé, qui offrirait un accès universel à des soins de qualité axés sur le patient, disposant de ressources adéquates, et fournis à tous les Canadiens. Il a conclu en plaidant en faveur d’une responsabilisation efficace et d’un cadre de référence national pour les rapports sur le rendement du système de santé.

On peut consulter les diapositives des interventions sur le site Web de l’ACSS : http://www.cahs-acss.ca/

Susan Brien, Responsable des politiques, Conseil canadien de la santé

Mots Clés: Practiques novatrices

6 octobre 2011

Photos de notre célébration à Eskasoni, N.-É.

Le 7 septembre 2011, le Conseil canadien de la santé a organisé une célébration à Eskasoni pour montrer comment un programme – le programme de santé maternelle et infantile Unama’ki – fait vraiment une différence dans la vie des mères et des enfants autochtones et pour marquer le lancement de notre vidéo sur ce programme intitulé La culture est un bon remède (http://youtu.be/QC4f07snDMg). Voici quelques photos de cet événement.










Mots Clés: Santé des Autochtones