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29 septembre 2011

Pour rester chez elles, les personnes âgées ont besoin de soutien, leurs aidantes et aidants naturels aussi

Le Conseil canadien de la santé prépare un rapport sur les soins communautaires et à domicile pour les personnes âgées au Canada, un sujet d’intérêt national en ce moment pour les médias, comme le démontre un débat récent à l’émission de radio Metro Morning de la CBC.

Nous constatons que les soins aux personnes âgées handicapées ou souffrant de maladies chroniques multiples ou de démence sont fournis en majeure partie par leur famille ou par des amis. Rien d’étonnant à ce que la détresse des aidantes et aidants naturels s’intensifie lorsque les besoins de la personne âgée augmentent. Même si toutes les provinces et les territoires offrent des services de soins à domicile financés par les pouvoirs publics, l’admissibilité, les types de services et les heures de soins varient de part et d’autre du pays.  

Pour intégrer à notre rapport des témoignages concrets, nous échangeons avec des aidantes et aidants naturels. Ce que l’on nous dit, c’est que les services de soins à domicile (dispensés principalement par des préposés aux soins personnels ou des aides de maintien à domicile) sont utiles, mais souvent insuffisants. Dans certains cas, même l’attribution maximale (14 heures par semaine dans une province) ne permet pas d’aller en courant faire des courses indispensables et de revenir à temps.

En outre, la nuit, les soins peuvent être épuisants si la personne prise en charge se réveille fréquemment. En augmentant les occasions de répit, on donne aux aidantes et aidants naturels la possibilité de prendre des congés très nécessaires, ce qui leur permet de s’acquitter de leurs tâches tout en prenant soin de leur propre santé et de leur bien-être. Ceux qui en ont les moyens achètent des services supplémentaires pour couvrir leurs absences. Ceux qui n’en ont pas comptent sur l’aide occasionnelle de parents et d’amis, mais, surchargés, ils finissent souvent par plonger dans la détresse, physique et mentale.

Le transfert de ressources aux soins à domicile permettrait aux personnes âgées de rester chez elles plus longtemps et en meilleure santé. La recherche montre qu’en évitant les hospitalisations et en retardant l’entrée dans une résidence de soins de longue durée, les soins de santé à domicile peuvent atténuer les pressions exercées sur le système – un sujet qui nous intéresse, de même que les pratiques et les programmes particuliers qui donnent des résultats. En apportant un soutien aux aidantes et aidants naturels et en leur offrant davantage de possibilités de répit, on s’assure que les personnes soignées chez elles conservent la qualité de vie souhaitée, et que leurs aidantes et aidants naturels restent en bonne santé et ne se retrouvent pas eux-mêmes à l’hôpital.  

Je ferai état de ces points et de quelques autres questions au Sommet de l’Association canadienne des soins à domicile, le 24 octobre 2011.

Notre rapport complet sur les soins communautaires et à domicile pour les personnes âgées paraîtra en 2012. Ne le manquez pas!

Shilpi Majumder, Responsable des politiques, Conseil canadien de la santé

Mots Clés: Soins à domicile et soins communautaires

27 septembre 2011

La participation des patients est le fruit de la confiance

Arlene Hache est la directrice générale du Centre pour les familles du Nord à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Ce centre offre une vaste gamme de services qui apportent un soutien aux familles marginalisées et soumises à de nombreux stress. Arlene Hache est bien connue dans le Nord pour ses prises de position en faveur du changement social. Elle fait partie des partenaires fondateurs à l’origine de programmes thérapeutiques et de services de soutien à domicile conçus pour aider les familles qui surmontent des traumatismes causés par la colonisation et la violence continuelle. En 2009, Arlene a reçu l’Ordre du Canada pour son travail dans le Nord.

Étant moi-même une patiente qui manque régulièrement à l’appel, il m’est arrivé, au cours de réunions communautaires, de voir des médecins, des infirmières et des planificateurs des services de santé essayer de résoudre les problèmes de perte de temps et d’argent que nous leur causons, d’autres patients et moi, en ne nous présentant pas à nos rendez-vous médicaux. Ils paraissaient perplexes et frustrés. Cela m’a surprise, car je ne me rendais pas compte à quel point mes décisions personnelles, qui dépendaient simplement de mon état d'esprit du jour, avaient des répercussions systémiques. Tous ceux qui participaient à ces réunions étaient décidés à améliorer le système de santé et ses interventions auprès des populations marginalisées. À la suite de ces discussions, j’ai réfléchi aux raisons de mon propre comportement et je me suis souvenue de nombreuses conversations, au fil des années, avec des femmes qui me parlaient de ce qu’elles avaient vécu lors de leurs interactions avec le système de soins de santé.    

Dans mon cas, cela se résumait essentiellement aux résidus d’une vieille tendance à la haine de soi qui se manifestait sous la forme d’un souci occasionnel pour ma santé. D’autres femmes, en particulier celles qui venaient de petites collectivités du Nord et qui étaient hébergées au refuge, présentaient des comportements similaires. Parmi les autres facteurs qui créaient des obstacles pour les femmes des Premières Nations ou les Inuites figuraient le faible niveau de littératie, l’anglais comme langue seconde, les différences culturelles et un sentiment de défiance ou de malaise à l’égard des prestateurs de services classiques. Ce sont ces difficultés qui ont poussé à la création d’une clinique de proximité au centre de ressources familiales à Yellowknife, grâce à un partenariat réunissant le collège local, une clinique médicale et l’autorité sanitaire régionale. Cette clinique sans rendez-vous était ouverte un jour par semaine. Elle était accessible au public, mais située dans le même édifice que le refuge pour les femmes sans-abri. Elle a aussi servi de bureau pilote à la mise en œuvre dans le Nord de l’équipe médecin-infirmière praticienne.

Les résultats se sont révélés intéressants et les bénéfices, immédiats. Le médecin et les infirmières praticiennes se sont adaptés parfaitement à la nature chaotique du centre de ressources familiales. Les remplaçants, par contre, beaucoup moins. Nous avons appris qu’il fallait avoir un certain type de personnalité pour travailler avec succès en milieu communautaire. Dans la cuisine, des membres de la population se mêlaient aux femmes du refuge pour prendre un café en mangeant de la banique. Au premier abord, les membres des deux groupes semblaient hésitants les uns envers les autres, mais, avec le temps, on a vu apparaître des relations réellement cordiales et un sentiment de bien-être. Nous avons découvert que les services en milieu communautaire permettaient de renforcer la compréhension et l’acceptation interculturelles. Les quelque 24 à 30 femmes hébergées dans le refuge se présentaient régulièrement à la clinique. Une aînée qui ne parlait pas anglais et qui boitait depuis plusieurs années à cause d’une blessure non soignée a enfin reçu un diagnostic et a pu être opérée de la hanche. Des femmes souffrant de problèmes de santé mentale et de toxicomanie ont obtenu immédiatement du soutien et ont été correctement aiguillées, ce qui a réduit les taux d’incarcération. Nous nous sommes rendu compte qu’en plaçant les services là où se trouvent les gens, dans un milieu où ils se sentent en confiance, nous éliminions les obstacles. Cela fait cinq ans que la clinique est ouverte et ç’a été une expérience extraordinaire. Maintenant encore, 45 personnes environ se présentent à la clinique chaque jour.  

Mots Clés: Soins de santé primaires, Accès au soin dans le nort

26 septembre 2011

C’est une question de temps

Eric Grief, M.D., est un médecin de famille qui exerce à Brampton et Thornhill, Ontario. Il a écrit un livre intitulé Get Diagnosed Fast. Lien à ce livre : www.publishamerica.com
Ce bulletin du Conseil canadien de la santé fait ressortir les facteurs qui contribuent au fait que les patients se sentent « mobilisés » ou non envers leurs soins de santé. Les résultats du sondage montrent clairement à quel point le temps constitue un facteur vital pour inciter les Canadiens à consacrer plus d’énergie à la protection de leur santé.
Le temps, c’est une question de cerveau quand on parle de traitement pour une attaque cérébrale (AVC) et le temps c’est une question de muscle dans l’algorithme du traitement pour une attaque cardiaque. Alors que représente le temps sur le plan de la visite médicale que font des millions de Canadiens annuellement? Il se trouve que le temps implique la participation. Les patients préfèrent que leur médecin passe suffisamment de temps avec eux – écoutent leurs préoccupations de santé, organisent leurs symptômes, répondent à leurs questions et expliquent les options de traitement. Cet investissement dans le temps rapporte des dividendes dans « la participation des patients ».
Malheureusement, le temps des médecins est limité. Par conséquent, pour obtenir suffisamment de temps, certains patients doivent attendre ou accéder aux soins médicaux par des moyens détournés : services d’urgence, cliniques médicales d’urgence, ou recherche de clinique pouvant entraîner des frais pour les patients.
Les médecins tout comme les patients préfèrent un diagnostic et un traitement rapides des problèmes de santé. En effet, un diagnostic prompt, fait en temps opportun, cause moins d’arriérés, moins de souffrances, et peut souvent entraîner une meilleure observance du traitement par les patients. Les Canadiens peuvent aider leurs médecins à chacune de leurs visites en se préparant à l’avance – en faisant une liste de leurs problèmes, en négociant leur plan avec leur médecin et en posant des questions. S’ils ne sont pas satisfaits des soins obtenus, les Canadiens doivent consulter de nouveau le même médecin et lui expliquer très franchement leurs préoccupations. Dans bien des cas, cette stratégie permet de communiquer le message suivant : les gens ne sont pas seulement des plaignants mais aussi des humains, avec des émotions, qui se trouvent avoir des problèmes de santé.
Les collèges de médecins savent que le temps est un facteur pour les soins aux patients. Prescrire des examens médicaux coûteux ne remplace pas la communication individuelle avec les patients… et n’est pas près de remplacer les médecins. Pour mettre fin à la tyrannie du temps, les Canadiens doivent continuellement exercer leur vigilance afin de bien communiquer avec leur médecin lors des consultations et les collèges médicaux doivent négocier des honoraires adéquats qui reflétent le temps requis afin d’assurer les soins « en temps opportun ».
Les patients mobilisés envers leurs soins de santé… c’est une question de temps!

Mots Clés: Participation des Patients

23 septembre 2011

Les patients veulent participer aux solutions

Archie Allison est un gestionnaire de soins de santé à la retraite, qui vit à Surrey Sud/White Rock, C.-B. Lui et sa femme Sheila font activement du bénévolat au Patient Voices Network, initiative provinciale dirigée par ImpactBC, en collaboration avec Patients as Partners, du ministère de la Santé de la Colombie-Britannique.

Je suis ravi de voir que vous avez inclus une partie sur les rapports patient-prestateur dans ce document, et c’est pour moi source d’inspiration. En tant que patient-partenaire au Patient Voices Network (PVN), j’ai eu maintes occasions, rien qu’en une année, de pouvoir « faire entendre ma voix » au niveau personnel, à celui de la communauté et à celui du système. Durant ce processus, j’ai partagé mes expériences de patient dans un climat de collaboration et de bienveillance, où les prestateurs et les patients ont appris et évolué ensemble.

L’une de ces occasions les plus satisfaisantes a été de participer en tant que facilitateur bénévole à un programme pilote du PVN appelé « Talking with Your Doctor ». Cet atelier interactif propose un cadre pour les responsabilités citées dans la partie « Que peuvent faire les patients? » de votre document. Invariablement, les patients réagissent très favorablement à cet atelier. Ils sont désireux d’acquérir des compétences d’autogestion et d’apprendre à gérer personnellement leurs soins de santé.
À la partie « Que peuvent faire les médecins? », vous indiquez que 75 % des médecins déclarent être de plus en plus occupés en raison des attentes accrues des patients. Mais ce que les médecins voient comme des attentes accrues de la part des patients provient peut-être tout simplement de problèmes de communication. Quand les communications sont claires, à la fois du côté du médecin et du côté du patient, les rapports sont non seulement plus satisfaisants, mais très probablement moins exigeants sur le plan du temps.
Mon expérience personnelle avec mon médecin a influencé ma conviction à propos de ce processus. Quand j’ai reconnu mes responsabilités personnelles en tant qu’autogestionnaire actif, mes rapports avec mon médecin ont évolué pour arriver à un partenariat vraiment satisfaisant. En veillant à communiquer clairement l’objectif de ma visite, les symptômes qui me préoccupent et autres questions spécifiques, mes rendez-vous s’inscrivent tout à fait dans les 10 à 15 minutes allouées, malgré mes nombreuses maladies chroniques.

Les patients veulent participer aux solutions. Je suis convaincu qu’aider les patients à acquérir des compétences d’autogestion et à devenir des partenaires actifs dans leurs soins de santé est un élément clé de la transformation et de la durabilité de notre système de santé.

Mots Clés: Participation des Patients

22 septembre 2011

Gail Starr: Quelle part les Canadiens prennent-ils à leurs soins de santé primaires?

Gail Starr, de Richmond, C.-B., se voue à la défense des travailleurs accidentés. Il est membre du Patient Voices Network, initiative provinciale dirigée par ImpactBC en collaboration avec Patients as Partners, du ministère de la Santé en Colombie-Britannique.

Je me suis toujours considéré comme patient « mobilisé », même si je n’ai peut-être pas utilisé ce terme. Mon médecin de famille et moi collaborons à la gestion de mes soins de santé depuis la toute première fois où je l’ai consultée en 1994. Je me souviens même de lui avoir envoyé un petit mot de remerciements pour m’avoir aidé à prendre soin de ma santé.

Le processus décisionnel et la coopération continue sont deux secteurs où mon médecin et moi obtiendrions de très bonnes notes. Nous nous écoutons, nous considérons ensemble les options et les résultats probables, et nous nous entendons sur la plupart des points. Elle m’a appuyé, tranquillement mais fermement, pour apporter des changements essentiels à mon mode de vie, c’est vrai. Quand nos opinions diffèrent, le respect reste mutuel.

Mais la lecture de ce rapport m’a aidé à placer la barre encore plus haut pour moi. J’ai vu qu’il existait certaines mesures de la participation pour lesquelles mon médecin et moi n’obtiendrions pas forcément les meilleures notes. Cette semaine, je me prépare à ma consultation annuelle et maintenant j’ai de nouvelles idées pour essayer d’en retirer plus.

Après réflexion, je conclus que je peux presque toujours passer assez de temps avec mon médecin. Elle se montre tout particulièrement généreuse quand il s’agit de problèmes « sérieux ». Mais j’ai réalisé que je ne sais pas comment la joindre, ou comment joindre un substitut – si j’ai besoin de conseils médicaux en dehors des heures ouvrables. Je n’ai jamais téléphoné pour essayer d’obtenir autre chose qu’un rendez-vous, que j’ai toujours obtenu dans des délais raisonnables. Mais une aide « en dehors des heures ouvrables » – ou des conseils téléphoniques durant les heures de bureau? Je ne saurais pas comment faire. Je devrais le découvrir.

J’ai aussi constaté que j’étais restée excessivement passive face aux longues attentes pour consulter des spécialistes. C’est difficile de savoir avec qui communiquer pour trouver une solution, mais j’ai décidé de poursuivre la question si l’attente est déraisonnablement longue pour une consultation

Globalement, toutefois, j’avoue pouvoir dire fièrement que ce rapport montre que mes relations avec mon médecin sont bonnes… et qu’il y a ample place pour des améliorations.

Mots Clés: Participation des Patients

15 septembre 2011

Quelle part les Canadiens prennent-ils à leurs soins de santé primaires?

Disposez-vous d’assez de temps durant vos visites chez votre médecin attitré?
Pouvez-vous toujours poser des questions à propos du traitement recommandé?
Pensez-vous participer au processus décisionnel concernant vos soins de santé?

Si vous avez répondu oui à ces questions, vous faites partie de la moitié des Canadiens qu’on peut considérer comme mobilisés dans la gestion de leurs soins de santé. Ces Canadiens jouent souvent un rôle actif dans le maintien de leur santé et sont souvent plus satisfaits de leurs soins de santé.

Mais qu’en est-il pour l’autre moitié des Canadiens qui ne se sentent pas aussi mobilisés dans la gestion de leurs soins de santé? Nous avons voulu découvrir quels facteurs permettent aux Canadiens de participer davantage à la gestion de leurs soins et quels obstacles s’opposent à leur participation.

 Dans notre Bulletin 5 : Quelle part les Canadiens prennent-ils à leurs soins de santé primaires?, qui sera publié dans le cadre de notre série « Les soins de santé au Canada, c’est capital », nous évaluerons les catalyseurs et les résultats de la participation des patients.

À partir des données d’un sondage international sur les points de vue des patients et des médecins, ce bulletin analysera les conclusions actuelles sur les relations patient-prestateur au Canada et dans d’autres pays.

Lisez le rapport complet dès le 22 septembre 2011, à www.conseilcanadiendelasante.ca et consultez de nouveau ce blogue pour lire les témoignages d’invités, à la fois du point de vue des patients et des médecins.

Sukirtha Tharmalingam, analyste principale de politiques, Conseil canadien de la santé

Mots Clés: Participation des Patients

12 septembre 2011

Viser haut, rester réaliste, agir dès maintenant : en finir avec le chaos des indicateurs

Les conseils de la qualité de la santé de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, en partenariat avec l’Institut canadien pour la sécurité des patients, ont publié récemment le compte rendu de leur sommet national de mai consacré à l’établissement de rapports sur les indicateurs de santé au Canada. Le Conseil participait à ce sommet, de même que d’autres organisations nationales, dont l’Institut canadien d’information sur la santé et Statistique Canada, Agrément Canada, des conseils provinciaux de la qualité de la santé, des ministères de la Santé provinciaux et territoriaux et des personnalités universitaires spécialistes de l’élaboration des indicateurs de santé et de la présentation de rapports sur ce sujet.  

Le compte rendu résume les résultats de cette rencontre. Ceux-ci visent à amener les parties intéressées de tout le Canada qui travaillent à la publication d’information sur les indicateurs de santé à s’efforcer d’harmoniser, à l’échelle nationale, les priorités en matière de présentation de rapports. Le compte rendu fait état de l’expertise considérable du Canada dans ce domaine et de la capacité qu’a le pays d’évaluer le rendement du système de santé. Cependant, pour citer Gary Teare, un des organisateurs, si l’on veut avancer, il faudra « …prendre du recul et essayer de comprendre comment relier les compétences entre elles et les utiliser au mieux dans l’ensemble du pays… »

Pour plus de renseignements, lire le compte rendu au complet.

Susan Brien, gestionnaire de projet, Conseil canadien de la santé

Mots Clés:C onseil canadien de la santé, Gestion des produits pharmaceutiques, Promotion de la santé, État de la santé et résultats de santé, Indicateurs de santé

9 septembre 2011

Tournage de la vidéo « Culture is Good Medicine»

Le jour où j’ai pris l’avion pour Halifax, pour tourner notre vidéo sur la santé maternelle et infantile chez les Autochtones, l’ouragan Irène se déchaînait sur la côte est. Mère Nature allait-elle annuler ce projet? Heureusement, mon vol n’a subi rien de pire qu’une forte pluie et des vents intenses.

Après l’atterrissage, Duncan Moss, caméraman et monteur à Halifax, et moi, conduisant à tour de rôle, nous avons roulé pendant cinq heures sur les routes trempées qui menaient à l’île du Cap-Breton.

Tôt le lendemain, par un matin ensoleillé, nous avons interviewé Charlotte Jesty, coordonnatrice du programme Unama’ki pour la santé maternelle et infantile dans la ville d’Eskasoni. Charlotte est très fière de cette initiative implantée dans toute l’île - un programme qui combine la médecine et les pratiques occidentales avec la culture Mi’kmaq. Plus tard, avec ses collègues du Centre de santé communautaire d’Eskasoni, nous retombons dans la culture typiquement canadienne, autour d’une pizza!

Puis nous avons rencontré les vedettes de notre vidéo, Charlotte Christmas et sa petite fille de quinze mois, Elizabeth. Charlotte nous a fait voir comment ce programme aide les jeunes mamans comme elle à être de meilleurs parents et à conserver la langue Mi’kmaq pour la transmettre vivante aux prochaines générations.

Il ne restait plus qu’à tourner le « rouleau B » – un peu de métrage général sur Eskasoni. Mais ce n’est qu’une fois de retour à notre hôtel que nos hôtes nous ont donné une idée pour notre séquence d’ouverture : un magnifique lever du soleil au Cap-Breton. Et donc, le lendemain matin à 5 h, Duncan et moi nous avons fait nos préparatifs en vue d’une séquence accélérée des premiers moments du jour. Une fois le plan filmé, il fallait repartir pour Halifax, où nous avons assemblé le tout dans le studio de montage.

Après des semaines de réécriture et d’organisation, cette dernière partie de la démarche créatrice avait une douceur particulière. J’espère que vous aimerez cette vidéo autant que nous avons aimé la produire.

Vous pouvez la visionner sur notre canal youtube.
Terry Glecoff, spécialiste des médias

Duncan Moss, caméraman et monteur à Halifax
Duncan Moss, Charlotte Christmas et sa petite fille de quinze mois, Elizabeth

Mots Clés: Santé des Autochtones

6 septembre 2011

Cette semaine, lancement du Défi de l’innovation en santé

Avec notre troisième Défi de l’innovation en santé annuel, nous mettons à l’épreuve la prochaine génération de chefs de file de la santé. Nous lançons le Défi aujourd’hui, en demandant aux étudiants de décrire des politiques ou des pratiques novatrices dans les soins de santé au Canada et de nous expliquer pourquoi ces innovations donnent des résultats et comment elles pourraient être utiles à tout le pays.

Les étudiants qui participeront devront soumettre une présentation écrite d’un maximum de 2 500 mots en réponse à l’une des questions suivantes :

Politique de la santé

Comment certaines innovations dans les politiques publiques ont-elles des effets positifs sur les soins de santé au Canada ou à l’étranger? Décrivez comment une politique publique inédite est en train de changer les pratiques, les résultats ou les images perçues des soins de santé.  

OU :

Pratiques de santé

Comment les nouvelles pratiques ont-elles des effets positifs sur la prestation des soins de santé au Canada ou à l’étranger? Décrivez une recherche, une technologie ou un processus de pointe qui est en train de changer les pratiques ou les résultats des soins de santé.

Les lauréats gagneront une somme de 1 000 dollars et la possibilité de postuler à un stage payé au bureau du Conseil canadien de la santé à Toronto.

Pour des renseignements complets, et pour les modalités d’inscription, consultez la page Facebook du concours à www.facebook.com/healthinnovation.

Mots Clés: Practiques novatrices, Défi de l’innovation en santé