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27 février 2012

Comment la participation des patients fait évoluer les choses au Sick Kids

Margaret Keatings est chef de la pratique interprofessionnelle et chef de direction des soins infirmiers à l’Hospital for Sick Children de Toronto.
Les soins axés sur l’enfant et la famille, instaurés au Sick Kids au début des années 1980, sont une importante priorité stratégique de l’hôpital. Il est très intéressant de voir que, sous l’impulsion du Conseil canadien de la santé, les soins « axés sur le patient » sont en train de devenir un nouveau secteur d’intervention privilégié d’un bout à l’autre du système des soins de santé, où les prestateurs étudient de nouvelles manières, plus efficaces, d’assurer des résultats de santé optimums, d’améliorer la satisfaction des patients et du personnel, de dispenser des soins de qualité ainsi qu’un bon rapport coût-efficacité. En innovant dans le domaine de la santé de l’enfant, au Sick Kids, nous avons accompli de grands progrès dans l’élaboration d’une philosophie de soins axés sur la famille, qui place l’enfant et sa famille au cœur même de tout ce que nous faisons.  
Notre démarche a été influencée par les enfants et leur famille. Comme l’ont reconnu des experts de premier plan au « Symposium national sur la participation des patients », il est essentiel que les patients se mobilisent, si l’on veut obtenir une amélioration substantielle des résultats des soins de santé. Au Sick Kids, nous attribuons une bonne part de notre réussite à la participation vigoureuse des enfants et des familles à la prise de décision tant en ce qui concerne l’organisation que les soins aux patients. Par l’entremise de groupes de discussion et des retraites (qui ont touché également plus de 500 employés interprofessionnels), les enfants et les familles ont largement influencé nos orientations actuelles et futures.
À l’hôpital, les enfants et les familles font partie d’équipes d’encadrement stratégique. Le conseil des enfants influence notre façon de penser de bien des manières et veille à ce que nous ne perdions pas de vue ce qui compte le plus pour l’enfant et sa famille à toutes les étapes du développement. Le Conseil des enfants a contribué à la réalisation d’importantes initiatives de l’hôpital, comme la « popote roulante », qui permet aux enfants de commander ce qu’ils veulent manger quand ils le veulent. Ses membres ont conçu notre stratégie « sans fumée », et ont récemment inspiré et influencé un nouveau modèle de thérapie par la création artistique.  
Le comité consultatif relatif aux soins axés sur la famille est un partenariat entre le personnel, des parents et d’anciens patients qui apporte sa contribution à des décisions organisationnelles de premier plan, recommande des programmes originaux et novateurs, et participe à la formation de l’ensemble du personnel et des étudiants. Les anecdotes que ses membres rapportent aux employés et aux étudiants influencent les soins, favorisent l’empathie et incitent nos équipes à renforcer leur mobilisation pour des soins axés sur la famille.
Je pense que l’approche utilisée au Sick Kids ne concerne pas seulement les populations pédiatriques. Les soins de santé en général devraient envisager un modèle qui va au-delà de la « personne » et s’assure que le patient décrit et définit le rôle qu’il souhaite pour sa famille ou son système de soutien. Pour obtenir les meilleurs résultats, les patients de tout âge ont besoin du soutien de ceux qui se préoccupent le plus d’eux, en particulier lorsqu’ils sont le plus vulnérables. Il nous faut une définition élargie, qui reconnaît que les « personnes » n’existent pas indépendamment d’une famille ou d’une communauté et qui permet de respecter leurs valeurs et leurs croyances.  
Merci pour cette occasion d’exposer mes idées!

Mots Clés: SickKids Participation des Patients

24 février 2012

La participation des patients - Découvrez votre niveau de participation

Miriam Kaufman, B. Sc. inf, M.D., F.R.C.P.C. est pédiatre et pédagogue. Elle est diplômée de l’École des sciences infirmières de l’Université Duke (1976) et de la faculté de médecine de l’Université Queen’s (1980). Spécialiste de la santé des adolescents à l’Hospital for Sick Children de Toronto, elle a écrit plusieurs livres pour les jeunes et leurs parents.

C’est un honneur pour moi d’avoir eu la possibilité d’assister au Symposium national sur la participation des patients organisé par le Conseil canadien de la santé. Toute la journée, de nombreuses réflexions me sont venues à l’esprit, partant souvent de comparaisons entre le système de soins de santé pédiatrique et celui destiné aux adultes.  

Depuis longtemps, en pédiatrie, les médecins, les infirmières et les autres professionnels de la santé ont avec leurs patients une relation différente de celle qui existe dans le contexte des soins aux adultes. Bien finis les jours aux horaires de visite limités, les prestateurs qui ne parlent qu’aux parents, et les lieux de soins au décor terne. Les soins axés sur la famille se sont intégrés au système pédiatrique, au point que les prestateurs (comme moi) qui prennent en charge les adolescents doivent rappeler à leurs collègues qu’il n’est pas toujours approprié d’avoir les parents présents dans la salle, ni de respecter les souhaits de ceux qui nous demandent de mentir à leur jeune de 17 ans.

La participation des patients est essentielle, mais je crois qu’il est important de se souvenir que des personnes différentes peuvent vouloir participer à des degrés différents, et selon la façon dont elles voient les choses, ne pas vouloir participer du tout. Certains se contentent de recevoir un traitement, et leurs prestateurs ont fort à faire pour les aider à comprendre qu’il s’agit de leur maladie, et que pour arriver au résultat optimum, il est indispensable qu’ils participent au processus. D’autres patients veulent collaborer à leurs propres soins, en demandant conseil et en prenant des décisions éclairées. Un groupe beaucoup plus restreint veut participer au système, en siégeant à des comités, en défendant les droits d’autres patients et en consultant des équipes de soins de santé. Les établissements de santé doivent faire tout leur possible pour soutenir la participation des patients, mais ce ne devrait pas être une exigence des soins. Personne ne devrait être forcé à participer plus que cela ne lui plaît. Les gens qui s’impliquent par leur forte participation aident à créer des milieux respectueux de tous les patients et où ils se sentent plus à leur aise.

Dans le cadre de la conférence, nous étions classés comme consommateurs ou comme prestateurs de soins de santé, mais évidemment dans la salle, nous étions tous des consommateurs. Nous avons tous eu des expériences qui étaient loin d’être optimales, mais la plupart d’entre nous en ont aussi eu de très positives. Je dois avouer qu’en ce qui concerne ma propre santé, j’appartiens à la catégorie « participation suffisante ». J’essaie de trouver de bons prestateurs, je me charge de démêler leurs conseils et de prendre des décisions, je suis presque toujours à l’heure, et je m’efforce de conserver la meilleure santé possible en faisant de l’exercice, en mangeant relativement bien et en ne me privant jamais de chocolat. Mais cela ne m’intéresse pas de m’engager activement dans un groupe de consommateurs ou de faire partie d’un conseil consultatif. Et je ne vois rien de mal à cela.

J’en reviens toujours à deux conférenciers. L’un d’eux parlait du travail incroyable accompli à l’hôpital Princess Margaret pour rendre les soins ambulatoires plus accessibles et plus efficaces pour les patients. J’adore leurs idées, d’autant plus qu’elles découlent de longues heures de discussions avec des patients, anciens et actuels. Mais le projet qu’ils mettent en place est coûteux, et il est financé par un donateur privé. Notre système de soins de santé ne peut pas se permettre certains de ces aménagements.  

Je crois aussi que les patients sont plus disposés à participer quand le personnel se mobilise davantage. La semaine dernière, je me trouvais dans un hôpital de Toronto avec mon père, et j’ai été impressionnée par la gentillesse et la serviabilité de tous ceux avec qui nous avons parlé, depuis les personnes pressées qui se sont arrêtées pour nous dire où aller, en passant par la personne à la réception, le technicien en tomodensitométrie, et ainsi de suite. Nous nous sentions tous les deux à l’aise dans cet environnement, et cela n’avait rien à voir avec le bâtiment ou les installations. C’est parce que nous n’avions pas l’impression que c’était leur hôpital et que nous étions des intrus. En fait, nous sentions que l’hôpital appartenait à tout le monde – personnel, prestateurs, patients, et que nous étions chez nous.

Mots Clés: SickKids Participation des Patients

23 février 2012

Les patients – Mieux reconnaître cette ressource de soins de santé

Le Dr Rob Robson est conseiller principal, Healthcare System Safety and Accountability.

À mon avis, il y a trois raisons de promouvoir fortement la participation des patients aux projets de soins de santé, du point de vue de la qualité et de la sécurité. Voici ces raisons :

Bonne volonté
Les patients (et les familles, au sens large du terme) comprennent bien les défis du système de santé et veulent nous aider (nous les prestateurs, administrateurs et gestionnaires) à redresser le système et à l’améliorer.

Connaissances
Les patients et leur famille sont tout aussi intelligents, perceptifs et observateurs que les gestionnaires et les prestateurs, et ils veulent exactement ce que nous voulons : des services de haute qualité, cohérents et sécuritaires.

Détermination et intérêt personnel
Ces mots répondent à la question : « Qui a le plus d’intérêt pour des services sécuritaires, de haute qualité, et qui est le plus motivé? » La réponse est clairement les patients.

Ma première expérience du pouvoir des patients et de leur famille remonte à l’époque où j’étais étudiant en médecine. J’ai alors participé à un groupe qui a fondé une clinique de soins primaires contrôlée par la communauté, à Pointe Saint-Charles, à Montréal. Grâce à la participation directe de nombreux patients et résidents, nous avons pu créer et gérer un service qui reste bien en place 40 ans plus tard. Les patients ont joué un rôle déterminant quant à la gamme et à l’envergure des services. Ils ont aussi occupé des rôles novateurs, par exemple en tant qu’agents de santé communautaires, pour combler l’écart entre la théorie et la pratique.

Plusieurs années après, j’ai fait une autre expérience de cette participation à titre de médiateur en soins de santé et de praticien de l’engagement dans les conflits. La bonne volonté des participants (médecins, infirmières, administrateurs et patients) à participer activement au dialogue a montré que la plupart des gens veulent résoudre les problèmes le plus directement possible, sans confrontation. Plus précisément, disons que les patients veulent comprendre ce qui se passe. Quand on leur donne la possibilité de participer au dialogue, ils contribuent activement et travaillent à promouvoir des solutions novatrices.

L’expérience suivante que j’ai faite de la participation directe des patients et de leur famille a été lors de la planification et de la mise en œuvre de projets de sécurité des patients, durant les nombreuses années où j’ai travaillé comme chef de la sécurité des patients pour une importante autorité sanitaire en milieu urbain. Cette participation s’est manifestée à divers niveaux : les patients ont activement pris part aux enquêtes sur les événements indésirables et les incidents critiques causant des préjudices, d’autres ont consacré une bonne partie de leur temps et de leur énergie aux activités de comités, ont partagé leurs expériences avec des étudiants du secteur de la santé, ou ont entrepris des projets de recherche de leur choix sur le thème de la qualité.

Plus récemment, j’ai été moi-même patient, et j’ai suivi un long traitement (réussi) pour un cancer du sein. Les patients s’apportent une chaleur et un réconfort humains, un appui émotionnel solide. Ils échangent des renseignements fiables sur leur cheminement de patients. Bien que j’admire et respecte le dévouement des prestateurs (médecins, infirmières, techniciens, pharmaciens, bibliothécaires, personnel de soutien) dans les efforts qu’ils font pour dispenser des soins sûrs, de qualité, dans un système de santé complexe, j’en suis arrivé à compter de plus en plus sur les patients autour de moi pour comprendre les expériences que je m’apprêtais à vivre.

Nous ne ferons des progrès en matière de soins de santé que dans la mesure où nous réussissons à faire une place aux patients et à leur famille, à la table des débats, et où nous leur permettons d’apporter une participation active aux côtés de tous les prestateurs qui veulent faire un excellent travail. Ils contribueront aux améliorations par leur bonne volonté, leurs connaissances approfondies et précieuses, et leur détermination sans égale.

Mots Clés: Participation des Patients

19 février 2012

Le Conseil canadien de la santé lance un nouveau site Web interactif

Nous avons reconfiguré notre site Web, en y incorporant de nouveaux outils qui vous permettront de trouver rapidement les renseignements dont vous avez besoin sur le rendement du système des soins de santé au Canada.

Qu’y verrez-vous?

  • Maintenant, grâce à notre recherche dans le document, vous pourrez trouver en un tournemain dans nos rapports, nos vidéos, nos balados, nos présentations et les billets de nos blogues toutes les informations qu’il vous faut.
  • Vous obtiendrez des renseignements à jour sur les sujets relatifs à la santé dont nous faisons rapport, notamment sur les pratiques novatrices : nous avons tous quelque chose à y apprendre.   
  • Nous y avons incorporé nos médias sociaux comme Facebook et Twitter, afin que vous puissiez communiquer et partager avec vos collègues et vos amis des observations sur des contenus; nous avons également intégré notre blogue au nouveau site.

Nous avons aussi une nouvelle présentation, conforme à notre vision renouvelée – une voix influente, qui informe, inspire et renforce le système de santé du Canada.

Merci à tous ceux qui ont participé à l’élaboration et à la phase d’essai du nouveau site Web. C’est avec plaisir que nous vous présentons aujourd’hui les résultats.  

Venez souvent nous rendre visite à www.conseilcanadiendelasante.ca, afin d’y découvrir les dernières nouvelles et les derniers développements et, quand vous en aurez le temps, dites-nous ce que vous pensez du nouveau site.



Mots Clés: Conseil canadien de la santé

15 février 2012

Le Conseil de la santé dévoile la liste restreinte du Défi de l’innovation en santé

Des étudiants militent en faveur de pratiques et de politiques novatrices en matière de santé au Canada

  Le Conseil canadien de la santé a communiqué aujourd’hui la liste des candidats sélectionnés pour la troisième édition annuelle du Défi de l’innovation en santé. En septembre, nous avions mis les étudiants de niveaux collégial et universitaire au défi de découvrir des politiques ou des pratiques novatrices dans les soins de santé au Canada, de nous dire sur quoi se fondait la réussite de ces innovations et comment on pourrait les appliquer au reste du pays.  

Plus de 220 étudiants de tout le Canada ont soumis des essais où ils expliquaient ce qui, à leur avis, pourrait changer le futur des soins de santé chez nous. Plusieurs professeurs ont intégré le Défi à leur programme de cours, si bien que les participants provenaient de tout un éventail de programmes et comprenaient des étudiants en sciences infirmières, en médecine, en pharmacie et en bien d’autres domaines.
                                            
« Ce défi nous donne l’occasion d’écouter l’opinion de la prochaine génération des chefs de file de la santé sur ce qui fonctionnera à l’avenir, déclare John G. Abbott, chef de la direction du Conseil canadien de la santé. On nous parle tout le temps de ce qui ne va pas dans le système des soins de santé. Ce défi consiste à découvrir les éléments qui fonctionnent, afin que nous puissions en tirer des enseignements et peut-être les diffuser plus largement à l’avenir. »

Les rapports que prépare le Conseil canadien de la santé sur les progrès du renouvellement des soins de santé au Canada présentent des pratiques novatrices à tous les échelons de la prise de décision. Ce Défi est une façon de permettre aux futurs chefs de file de la santé de mettre en évidence des pratiques et des politiques qui ont du potentiel. Les sujets des essais soumis sont très divers, mais plusieurs grands thèmes émergent de l’ensemble, comme les innovations en matière de temps d’attente, les dossiers de santé électroniques, les soins dans le Nord et les régions rurales, la santé des Autochtones, et la gestion des produits pharmaceutiques.

Les lauréats recevront un prix de 1 000 dollars et la possibilité de poser leur candidature pour un stage d’été dans les bureaux du Conseil canadien de la santé à Toronto, en Ontario. Leurs travaux seront également publiés sur les plateformes des médias sociaux du Conseil de la santé, de même que dans le bulletin électronique trimestriel.

Les lauréats seront proclamés le 26 mars 2012.

Liste complète des candidats sélectionnés :

Politiques de la santé
Projets de groupe :
·         Université de l’Alberta (Edmonton, AB) – Austin Ojala, Gagan Gandoke, Peter Lok, Expanded role for pharmacists in health promotion
·         Université Western Ontario (London, ON) – Alvin Li, Sonia Thomas, Organ donation strategy: Reimbursement and job-protection policy

Projets individuels :
·         Université de Toronto (Toronto, ON) – Galina Gheihman, Ontario’s remote drug dispensing policy as an innovation to improve prescription medication access in remote, rural and Northern communities
·         Université Dalhousie (Halifax, NS), Laura Stymiest, People Assessing Their Health (PATH) & Community Driven Health Impact Assessment (CDHIA): an innovative public policy initiative

Pratiques de la santé
Projets de groupe :
·         Université McMaster (Hamilton, ON) – Aaron Lau, Yi Ki Tse, NPSTAT - A novel nurse practitioner acute care model in the community for Canada's current and future aging population
·         Université de Saskatchewan (Saskatoon, SK) – Alexander Dyck, Ingrid Wirth, Social Paediatrics in Canada: More than Medicine
·         Collège Langara (Vancouver, BC) – Kathleen Adam, Katarzyna Hunc, The Extended Care Paramedic Program: An innovative approach to sustainable patient-centred care

Projets individuels :
·         Université St. Francis Xavier (Antigonish, NS) – Elizabeth Gallivan, Bridging the osteoporosis treatment gap
·         Université Simon Fraser (Burnaby, BC) – Laura Kadowski, PRISMA: A health care and knowledge translation success
·         Université St. Francis Xavier (Antigonish, NS) – Erika Hall, Homeless At-Risk Prenatal Program: Innovative service delivery model reduces health inequities

Mots Clés: Défi de l’innovation en santé, étudiants , Practiques novatrices 
                                                                                                                   

10 février 2012

Séance de discussion ouverte sur la participation des patients

Dans quelques semaines, nous organiserons à Vancouver une séance de discussion ouverte sur la participation des patients. Jetez un coup d’œil sur l’annonce ci-dessous – nous espérons que vous serez là!
Remarque : Cet événement, ainsi que toute la documentation qui s’y rapporte, sera en anglais exclusivement.


Patient Engagement Town Hall

Join the Health Council of Canada as well as patients, health care practitioners, and government leaders as they discuss how patient engagement can be successfully used as a means of improving the health care system. Discussion will focus on the benefits and need to shift from provider-focused to patient-centred care. “Patients as Partners” will deliver a presentation about transforming how patients in British Columbia work with physician and other health care providers, their communities, and health system administrators to manage their care. An open question and answer session will follow.

Thursday, February 23, 2012
7:00 p.m. – 8:30 p.m. (PT)  
Fairmont Hotel, 900 W Georgia St., Vancouver
www.healthcouncilcanada.ca

For more information or to arrange an interview please contact:
Yeena Peng, Manager, Media Relations, Health Council of Canada
ypeng@healthcouncilcanada.ca, O: 416-480-7100, C: 416-407-2635

Mots Clés: Participation des patients

2 février 2012

College and Association of Registered Nurses Réaction vis-à-vis de l’adhésion de l’Alberta au Conseil canadien de la santé

 
Dianne Dyer, présidente, College and Association of Registered Nurses of Alberta


En tant que professionnelles, les infirmières autorisées apprécient les décisions fondées sur des données probantes et sur une surveillance et une évaluation continues des résultats. Lorsque les progrès accomplis en fonction d’un objectif ne sont pas mesurés, l’objectif peut être atteint, mais on a peut-être omis de relever les bénéfices obtenus afin d’éclairer les pratiques futures. Le Conseil canadien de la santé joue un rôle clé pour ce qui est d’éclairer les décisions gouvernementales. C’est une des raisons pour lesquelles les infirmières autorisées et les infirmières praticiennes sont très heureuses de la décision du gouvernement albertain de se joindre au Conseil.


L’adhésion de l’Alberta au Conseil apportera d’excellentes possibilités de mesurer les progrès à la fois provinciaux et nationaux accomplis en fonction d’objectifs fixés au chapitre de la santé. Le Conseil obtiendra un accès accru aux données de l’Alberta, ce qui permettra une surveillance, des présentations de rapports et des comparaisons plus complètes à l’échelle nationale.

À titre de membre du Conseil, l’Alberta profitera d’un nouveau forum qui favorisera l’échange d’idées novatrices et la collaboration relative à des dossiers sur la santé qui ont une incidence sur tous les Canadiens. Comme les autres provinces ou territoires au Canada, l’Alberta est unique en son genre et son adhésion au Conseil lui donnera la chance de présenter des innovations provinciales susceptibles de contribuer à solutionner des problèmes dans d’autres provinces ou territoires, dans des secteurs comme les soins primaires et les technologies de la santé. L’attention prioritaire portée par le Conseil à des questions comme l’état des soins à domicile et leur intégration aux soins primaires, actifs et de longue durée, ainsi qu’à la planification des ressources humaines améliorera la responsabilisation et contribuera à l’élaboration de solutions dans ces domaines.

Nous sommes très heureuses de la décision de notre gouvernement d’adhérer au Conseil canadien de la santé et de devenir ainsi un partenaire actif de la réforme de notre système de santé national.

Mots Clés: Alberta, Conseil canadien de la santé