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28 août 2012

Symposium national sur les soins intégrés – 10 octobre 2012 : inscrivez-vous dès maintenant!


Nous organisons un symposium national en vue de réunir décideurs, planificateurs et administrateurs des systèmes de santé, fournisseurs de soins de santé, éducateurs, chercheurs et utilisateurs des services de santé afin de faire connaître des pratiques novatrices en soins intégrés et de favoriser le progrès de ce type de soins.


Détails
Quoi : Faire progresser les soins de santé intégrés au Canada : Pratiques fructueuses (cliquez ici pour consulter l’ordre du jour)
Quand : 10 octobre 2012                                 
Où : Allstream Centre, Toronto (Ontario)
Qui : Le conférencier principal sera l’honorable Fred Horne, ministre de la Santé de l’Alberta
            Membre invité international : Dr Dennis Kodner, du King’s Fund de Londres

Cet événement gratuit est ouvert à tous ceux qui s’intéressent aux soins de santé intégrés. Cliquez ici pour vous inscrire dès maintenant : les places sont limitées! Fin des inscriptions le 28 septembre 2012 à 23 h 59.

24 août 2012

Webinaire : Le programme d’autogestion en ligne des maladies chroniques – Un bon choix pour le Canada?


Le mardi 18 septembre, le docteur Bruce Beaton, conseiller du Conseil canadien de santé, animera un débat d’experts sur les programmes d’autogestion en ligne des maladies chroniques. Ce débat poursuivra sur la lancée de nombreuses questions traitées dans le rapport que nous venons de publier, intitulé Soutien à l’autogestion pour les Canadiens atteints de maladies chroniques : Point de mire sur les soins de santé primaires.

Patrick McGowan, directeur associé du Centre on Aging (Centre d’étude du vieillissement) de l’Université de Victoria décrira la mise en œuvre, par la Colombie‑Britannique, de son programme d’autogestion des maladies chroniques en ligne (PAMC), le Chronic Disease Self-Management Program (CDSMP), en service depuis deux ans.

Un représentant d’Alberta Health Services - Calgary présentera l’expérience de l’Alberta qui a mis en œuvre un projet pilote de PAMC en ligne. Enfin, une pionnière des PAMC, la docteure Kate Lorig, directrice du Stanford Patient Education Research Center (Centre de recherche sur l’information des patients) de Stanford (Californie), nous décrira l’essor de ce programme, devenu un outil international respecté et très apprécié en matière d’autogestion des maladies chroniques.

Une période de questions et réponses suivra les exposés.

Webinaire : Le programme d’autogestion en ligne des maladies chroniques – Un bon choix pour le Canada?
Le mardi 18 septembre 2012, de midi à 13 heures [HAE]

17 août 2012

Pour un Canada en meilleure santé et plus productif, nous devons nous attaquer à la réduction des iniquités.


Cette semaine, l’Association médicale canadienne a tenu son assemblée annuelle à Yellowknife, T. N.-O., et a publié son 12e bulletin national annuel sur la santé, qui présente les principaux résultats suivants :  
  • Les Canadiens moins fortunés (revenu familial annuel inférieur à 30 000 $) et moins scolarisés ont moins tendance à dire que leur santé est excellente.
  • Les Canadiens moins fortunés et moins scolarisés ont plus tendance à dire qu’ils ont un poids trop élevé, que leurs enfants ont un poids trop élevé et que leur alimentation a besoin d'améliorations.
  • Malgré une connaissance élevée des bienfaits d’une bonne alimentation, les Canadiens disent se heurter à plusieurs obstacles pour y arriver.

En décembre 2010, nous avons publié le rapport intitulé Changement de vitesse : Cibler, non plus les soins de santé au Canada, mais un Canada en santé. Nous avons constaté que les Canadiens dont le revenu est le plus faible sont deux fois plus portés à utiliser les services de santé que ceux disposant des revenus les plus élevés, qu’ils risquent davantage de souffrir d’une maladie chronique comme le diabète, l’arthrite et les maladies cardiaques, d’avoir une incapacité, d’être hospitalisés pour divers problèmes de santé, de souffrir de détresse psychologique et de mourir prématurément.  

Pour agir sur les déterminants sociaux de la santé, il faut une action intégrée des gouvernements, une coordination transcendant les clivages des ministères et des services gouvernementaux et ceux de divers ordres de gouvernement, ainsi qu’une collaboration avec les collectivités, les chercheurs, le secteur sans but lucratif et le secteur privé.

Les dépenses continues de soins aigus et les programmes qui encouragent les Canadiens à avoir des modes de vie sains ne suffisent pas à améliorer la santé de la population en général, et surtout celle des gens qui vivent dans la pauvreté ou la quasi-pauvreté. Pour une population en meilleure santé et plus productive, nous devons vraiment nous attaquer à la réduction des iniquités.

Références médiatiques :

10 août 2012

Reconnaître et évaluer des pratiques novatrices


Dans un article paru la semaine dernière, Ivy Lynn Bourgeault, titulaire de la chaire de recherche de l’IRSC-Santé Canada en politiques relatives aux ressources humaines en santé à l’Université d’Ottawa et directrice du Réseau canadien des ressources humaines en santé, examinait les innovations et les pratiques prometteuses décrites dans le récent rapport, De l’innovation à l’action.
                                                                                                     
Mme Bourgeault s’interrogeait sur la manière dont ces pratiques avaient été sélectionnées pour être appliquées à une plus grande échelle afin d’améliorer globalement les soins de santé au Canada. A-t-on choisi ces innovations à partir d’une approche fondée sur des données scientifiques? Ces pratiques sont-elles réellement nouvelles et novatrices?

Nous avons élaboré un ensemble de critères et un cadre d’évaluation afin d’encadrer l’identification de pratiques novatrices dont il a été démontré qu’elles renforcent le système de soins de santé.

Notre cadre d’évaluation définit trois niveaux de pratiques novatrices :

De pointe : les pratiques pour lesquelles de nombreuses preuves montrent des répercussions positives, une ample reconnaissance et une vaste mise en œuvre.

Prometteuses : les pratiques à des stades intermédiaires de mise en œuvre, pour lesquelles il existe certains résultats montrant des répercussions positives, peuvent être reconnues en dehors de leur milieu d'origine et être appliquées ailleurs.

Émergentes : les pratiques encore à un stade préliminaire de développement, pour lesquelles on n'a guère recueilli de données sur les résultats, ou pas du tout, et qui peuvent ne pas être très reconnues.

Ce cadre utilise comme critères d’évaluation les résultats et les répercussions, la reconnaissance et l’applicabilité ainsi que la transférabilité de la pratique.

Vous pouvez consulter l’ensemble du cadre d’évaluation et des critères sur notre site Web; et restez à l’écoute pour ne pas manquer le lancement du Portail de l’innovation en santé à l’automne.