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17 août 2012

Pour un Canada en meilleure santé et plus productif, nous devons nous attaquer à la réduction des iniquités.


Cette semaine, l’Association médicale canadienne a tenu son assemblée annuelle à Yellowknife, T. N.-O., et a publié son 12e bulletin national annuel sur la santé, qui présente les principaux résultats suivants :  
  • Les Canadiens moins fortunés (revenu familial annuel inférieur à 30 000 $) et moins scolarisés ont moins tendance à dire que leur santé est excellente.
  • Les Canadiens moins fortunés et moins scolarisés ont plus tendance à dire qu’ils ont un poids trop élevé, que leurs enfants ont un poids trop élevé et que leur alimentation a besoin d'améliorations.
  • Malgré une connaissance élevée des bienfaits d’une bonne alimentation, les Canadiens disent se heurter à plusieurs obstacles pour y arriver.

En décembre 2010, nous avons publié le rapport intitulé Changement de vitesse : Cibler, non plus les soins de santé au Canada, mais un Canada en santé. Nous avons constaté que les Canadiens dont le revenu est le plus faible sont deux fois plus portés à utiliser les services de santé que ceux disposant des revenus les plus élevés, qu’ils risquent davantage de souffrir d’une maladie chronique comme le diabète, l’arthrite et les maladies cardiaques, d’avoir une incapacité, d’être hospitalisés pour divers problèmes de santé, de souffrir de détresse psychologique et de mourir prématurément.  

Pour agir sur les déterminants sociaux de la santé, il faut une action intégrée des gouvernements, une coordination transcendant les clivages des ministères et des services gouvernementaux et ceux de divers ordres de gouvernement, ainsi qu’une collaboration avec les collectivités, les chercheurs, le secteur sans but lucratif et le secteur privé.

Les dépenses continues de soins aigus et les programmes qui encouragent les Canadiens à avoir des modes de vie sains ne suffisent pas à améliorer la santé de la population en général, et surtout celle des gens qui vivent dans la pauvreté ou la quasi-pauvreté. Pour une population en meilleure santé et plus productive, nous devons vraiment nous attaquer à la réduction des iniquités.

Références médiatiques :

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