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26 septembre 2011

C’est une question de temps

Eric Grief, M.D., est un médecin de famille qui exerce à Brampton et Thornhill, Ontario. Il a écrit un livre intitulé Get Diagnosed Fast. Lien à ce livre : www.publishamerica.com
Ce bulletin du Conseil canadien de la santé fait ressortir les facteurs qui contribuent au fait que les patients se sentent « mobilisés » ou non envers leurs soins de santé. Les résultats du sondage montrent clairement à quel point le temps constitue un facteur vital pour inciter les Canadiens à consacrer plus d’énergie à la protection de leur santé.
Le temps, c’est une question de cerveau quand on parle de traitement pour une attaque cérébrale (AVC) et le temps c’est une question de muscle dans l’algorithme du traitement pour une attaque cardiaque. Alors que représente le temps sur le plan de la visite médicale que font des millions de Canadiens annuellement? Il se trouve que le temps implique la participation. Les patients préfèrent que leur médecin passe suffisamment de temps avec eux – écoutent leurs préoccupations de santé, organisent leurs symptômes, répondent à leurs questions et expliquent les options de traitement. Cet investissement dans le temps rapporte des dividendes dans « la participation des patients ».
Malheureusement, le temps des médecins est limité. Par conséquent, pour obtenir suffisamment de temps, certains patients doivent attendre ou accéder aux soins médicaux par des moyens détournés : services d’urgence, cliniques médicales d’urgence, ou recherche de clinique pouvant entraîner des frais pour les patients.
Les médecins tout comme les patients préfèrent un diagnostic et un traitement rapides des problèmes de santé. En effet, un diagnostic prompt, fait en temps opportun, cause moins d’arriérés, moins de souffrances, et peut souvent entraîner une meilleure observance du traitement par les patients. Les Canadiens peuvent aider leurs médecins à chacune de leurs visites en se préparant à l’avance – en faisant une liste de leurs problèmes, en négociant leur plan avec leur médecin et en posant des questions. S’ils ne sont pas satisfaits des soins obtenus, les Canadiens doivent consulter de nouveau le même médecin et lui expliquer très franchement leurs préoccupations. Dans bien des cas, cette stratégie permet de communiquer le message suivant : les gens ne sont pas seulement des plaignants mais aussi des humains, avec des émotions, qui se trouvent avoir des problèmes de santé.
Les collèges de médecins savent que le temps est un facteur pour les soins aux patients. Prescrire des examens médicaux coûteux ne remplace pas la communication individuelle avec les patients… et n’est pas près de remplacer les médecins. Pour mettre fin à la tyrannie du temps, les Canadiens doivent continuellement exercer leur vigilance afin de bien communiquer avec leur médecin lors des consultations et les collèges médicaux doivent négocier des honoraires adéquats qui reflétent le temps requis afin d’assurer les soins « en temps opportun ».
Les patients mobilisés envers leurs soins de santé… c’est une question de temps!

Mots Clés: Participation des Patients

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