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26 janvier 2012

L’Alberta devient membre du Conseil canadien de la santé : Réactions mitigées de certains patients et consommateurs vis-à-vis de ce partenariat

Katharina Kovacs Burns, M.Sc., M.H.S.A., Ph.D., Porte-parole des Albertains et des patients et Directrice adjointe, Health Sciences Council et Directrice, Interdisciplinary Health Research Academy Université de l’Alberta

J’ai appris récemment que l’Alberta avait l’intention de se joindre au Conseil canadien de la santé au début de 2012 et on m’a demandé ce que les patients et les consommateurs de soins de santé en Alberta penseraient de l’importance de ce nouveau partenariat et des espoirs qu’il susciterait. J’ai mes propres opinions à ce sujet et, bien que je pense souvent connaître les sentiments des autres patients et consommateurs à l’égard des partenariats de notre gouvernement provincial, je n’en étais pas certaine dans ce cas-ci. De manière informelle, j’ai donc sondé l’opinion d’un certain nombre de répondants qui se considèrent comme des patients et des consommateurs de soins de santé en Alberta.

Initialement, je m’attendais à ce que la plupart d’entre eux pensent comme moi et qu’ils soutiennent unanimement ce partenariat, en y voyant des avantages à long terme, comme le renforcement des liens entre l’Alberta et les autres provinces dans les décisions pancanadiennes sur des questions liées aux soins de santé, notamment les soins primaires, la protection contre les catastrophes et l’assurance-médicaments ainsi que l’élaboration d’une nouvelle entente pancanadienne sur la santé. Cependant, les points de vue recueillis auprès de ce petit échantillon non aléatoire de 48 patients/consommateurs et porte-parole étaient variés. Selon les 43 p. 100 des répondants qui connaissaient le Conseil canadien de la santé et ses nombreux rapports et qui étaient au courant des discussions ou des débats actuels sur la santé, l’Alberta avait pris une décision nécessaire et positive. En revanche, de nombreux autres répondants (52 p. 100) ne connaissaient pas l’existence du Conseil et ne pouvaient pas voir comment cette décision pourrait être profitable ou, peut-être, coûteuse, pour l’Alberta. Enfin, un très petit nombre (5 p. 100) trouvait que ce partenariat était une perte de temps, d’énergie ou d’argent pour l’Alberta.

Le test relatif au soutien accordé se fonde sur la mesure dans laquelle les Albertains ont été informés de ce partenariat. À mon avis, ce partenariat pourrait sans aucun doute apporter des bénéfices mutuels. Il permet aux Albertains de fournir les bonnes ou les mauvaises rétroactions sur les questions de santé et de soins de santé que notre ministre de la Santé doit entendre et transmettre au Conseil canadien de la santé. En retour, le ministre a la possibilité de faire connaître les points de vue des patients et des consommateurs de l’Alberta sur les problèmes et les priorités en matière de santé provinciale et nationale, en particulier à l’approche des discussions sur une nouvelle entente pancanadienne sur la santé.

Mots Clés: Alberta, Conseil canadien de la santé

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