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12 janvier 2012

Parlons de santé et non plus de soins de santé

Le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario a rendu public son rapport annuel pour 2010, où elle demande de changer le regard de la société sur la santé. Intitulé Parlons de santé et non plus de soins de santé, ce rapport demande que l’on comprenne bien que les conditions économiques, sociales et environnementales qui façonnent nos vies ont des répercussions importantes sur notre santé.  

La Dre Arlene King veut qu’on établisse un plan global pour améliorer la santé des Ontariens, un plan doté de buts et d’objectifs précis en matière de santé ainsi que d’indicateurs de santé. Elle presse tant le gouvernement provincial que les instances régionales et municipales d’examiner chaque programme et chaque politique de la province dans l’optique de la santé, en ayant recours à des outils comme l’étude d’impact sur la santé (ÉIS) pour évaluer les effets potentiels sur la santé de tout projet, programme ou politique. Et elle recommande de briser les obstacles systémiques qui entravent la collaboration entre différents secteurs, dont la santé, l’éducation, les services sociaux et l’environnement.

Venant d’un médecin hygiéniste en chef provincial, ces messages ont de l’importance. La majorité des facteurs qui influent sur notre santé sont complexes et étroitement liés, et ils font appel aux aptitudes à la résolution de problèmes de nombreux ministères et paliers de gouvernement ainsi que d’autres secteurs de la société. Le rapport offre un résumé de ces questions très complet et accessible. Comme le signale la Dre King dans son rapport, il faut un plan global qui permette « de franchir le pont entre ce qui de toute évidence doit être fait et notre capacité de le faire ».  

Elaine Kachala (Responsable des politiques) et Judy Irwin (rédactrice) ont travaillé au rapport du Conseil canadien de la santé intitulé Changement de vitesse : Cibler, non plus les soins de santé au Canada, mais un Canada en santé (décembre 2010).


Mots Clés: Promotion de la santé

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