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27 mai 2013

Nous disposons de technologies de communication – utilisons-les!

Dre Wendy Graham est présidente-directrice générale de Mihealth Global Systems inc., www.mihealth.com, une société où elle travaille à améliorer la participation des patients dans le système de santé. Au cours de sa carrière, elle a écrit sur la réforme des politiques en santé ainsi que sur l’efficacité du système. Elle est considérée comme une médecin extrêmement influente sur les questions touchant la réforme de soins primaires et les modèles de soins en collaboration pour le Canada.

Le Rapport de progrès 2013 : renouvellement des soins de santé au Canada du Conseil canadien de la santé est un rapport impressionnant, qui capte bien l’essence de notre situation actuelle et de ce vers quoi nous devons aller. Il y a tout lieu de croire qu’il nous faudra procéder à un changement radical en matière de politique et de leadership pour apporter les améliorations nécessaires à la prestation de soins, sans pour autant devoir procéder à des investissements supplémentaires considérables.
   
Malgré l’engagement manifesté à plusieurs niveaux, l’accès aux soins de santé est assuré principalement à l’échelle locale et l’accès à un prestataire de soins primaires ou à une équipe de soins demeure variable et manque d’efficacité sur le plan économique. 
Theodor Marmor, professeur en politiques publiques et en gestion à l’Université Yale, est d’avis que la réforme des soins de santé ne sera possible que lorsque les gouvernements feront face à de graves déficits sur le plan fiscal.
  
Nous devons tirer parti des réformes des technologies de l’information à faible coût qui gèrent des rendements élevés sur les investissements et qui permettent aux patients de participer pleinement à la gestion de leur propre santé. Le moment est venu de se rallier aux médecins qui, dans une proportion de 57 %, utilisent le dossier de santé électronique (DSE). L’interopérabilité garantira les avancées nécessaires dans la réforme des soins primaires. Nous devons utiliser les courriels cryptés et des téléphones intelligents à une époque où le concept « chacun est son propre médecin » a le vent dans les voiles. Les économies de temps et d’argent qui pourraient résulter de l’utilisation de messagerie sécuritaire ou de textos avec votre prestataire de soins assureront une responsabilisation des prestataires, permettront un accès en temps réel à des réponses simples, par exemple les résultats d’un test de grossesse, pour prévenir des complications non désirées. Dans la revue Diabetes Care de juillet 2011, les faits étaient concluants : « L’accompagnement mobile a permis de réduire considérablement l’A1C (hémoglobine glyquée) sur une année. »

 
À l’avenir, la profession accompagnera le patient qui conservera les lectures de sa tension artérielle réalisées à la maison dans son téléphone portable, et qui pourra en discuter avec son pharmacien ou une infirmière avant de voir son médecin de famille pour une intervention médicamenteuse mieux ciblée.


Pourquoi ne pas renseigner le patient sur les risques cardiaques, ou une patiente à risque élevé d’ostéoporose sur l’application gratuite Outil de prédiction du risque de fracture sur 10 ans d’Ostéoporose Canada pour les iPhones?

      
Certaines de ces questions sont prises en charge par la Télémédecine, qui a transformé les soins pour le cancer et les soins psychiatriques, et réduit les déplacements et les risques associés aux insuffisances de services.

     
L’occasion de mettre en valeur le temps épargné en suscitant la participation de la personne est maintenant arrivée.

 
•    L’Association canadienne de protection médicale a fortement conseillé l’encodage des données échangées par voie électronique entre le patient et les fournisseurs dans le cercle de soins.
•    Grâce aux codes électroniques, la nécessité de consulter électroniquement est reconnue et cela incitera la profession à essayer les nouvelles technologies mobiles : résultats de laboratoire en pièces jointes, images diagnostiques, photos d’éruptions cutanées pour demander au dermatologue de poser un diagnostic.   
•    Les dossiers médicaux électroniques permettent d’accéder aux dossiers de patients et de les partager en utilisant les DSE par Internet, ou de les télécharger dans presque tous les téléphones intelligents ou appareils mobiles.  
•    Nous pouvons connecter tous les prestataires de soins qui travaillent ensemble et d’autres professionnels au sein du cercle de soins et faciliter une gestion efficace de problèmes de santé au sein de la population, par exemple pour le dépistage de la chlamydia ou du cancer. 
•    Les coûts sont partagés avec le consommateur engagé dans le processus, qui est désormais motivé à éviter les visites inutiles aux urgences et aux cliniques sans rendez-vous.

 
L’avenir s’annonce vraiment stimulant! 

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